Omar Sosa sur scène, tel un albatros.
Il est important avant d’aller plus loin dans le propos, de remercier deux exceptionnelles personnes (Céline B. et Julie P.) de chez Harmonia Mundi, qui ont fait montre de délicatesse, de gentillesse et de professionnalisme de tout instant à mon endroit pendant mon travail. Trouvez ici toute ma gratitude et merci une fois de plus …
Embedded dans la journée parisienne du pianiste, il est déconcertant de voir avec quelle quiétude il gère son quotidien avant concert…Un régal ! Des répétitions jusqu’au concert, en passant par notre interview, le génial percussionniste, pianiste cubain et jazzman des plus versatiles de sa génération est un modèle … Là ou certains qui n’ont même pas encore commencé leur carrière, brillent par un manque d’humilité et un égo surdimensionné…On a juste envie de leur chanter leur propre titre en l’ajustant :Be Yourself (chacun à sa place).
Lorsque vous rencontrez Omar Sosa loin de son instrument, rien ne laisse entrevoir que ce longiligne qui dégage pourtant une telle sérénité, sur scène, est capable de se transformer en une véritable boule de feu, une énergie débordante que seul le temps imparti pour le show est capable d’éteindre et de ramener à sa nature. Une véritable bête de scène qui tranche avec le paisible individu qui vous confie en coulisses qu’il Il n’apporte rien de nouveau, il ne fait que continuer le travail de ceux qui l’ont précédés. S’il a un mérite, alors il revient aux prédécesseurs, aux ancêtres….
C’est ce qu’en ce soir du 23 mai dernier dans la salle de l’Alhambra, a vécu le public parisien venu voir celui qui a eu la lourde responsabilité de poser un autre regard sur Kind of the Blue de Miles Davis.