A La Défense Jazz Festival, Nubya Garcia déroule en toute élégance.
Le foisonnement de la scène jazz anglaise ne fait aucun doute. De Zara McFarlane à Shabaka Hutchings en passant par Peter Edwards, Binker Golding Jr, Camilla Georges ou Moses Boyd et bien d’autres, il y a de quoi vous tenir en haleine. Sa jeunesse et son appétence pour des explorations nouvelles font partie des éléments qui confirment que le jazz est un véritable hub, le canal par excellence, par lequel on voyage pour des découvertes en tous genres.
Si ce foisonnement est effectif, vivant et tonique, ceci est dû en grande partie à la qualité de ses différents intervenants. Et c’est dans cette optique, qu’il faut voir et apprécier la rayonnante saxophoniste Nubya Garcia. On ne saurait parler de ce bouillonnement sans l’y inclure. Elle en est l’une des pièces maîtresses. A l’image de ce qui a été dit, plus haut, du haut de sa trentaine, Nubya Garcia promène le jazz vers d’autres déclinaisons.
De passage à Paris il y a 3 jours, portée par de très bons solistes, à la batterie, à la contrebasse et xxxx au piano & claviers, la native de Camdem Town en a profité pour présenter sa prochaine production et, pour celles/ceux qui la rencontraient pour la première fois, montrer l’éloquence de son phrasé saxophonique et musical.