La pluie n’a pas refroidi la chaleur de la voix de Christine Salem au Tempo Rives.

“A l’ile de la réunion, ils se moquent des nuages là-bas “, ainsi fut introduite Christine Salem sur la scène des Tempo rives hier soir, à la cale de la Savatte, Angers. Il est vrai que le temps dans la capitale de l’Anjou (Maine et Loire), n’était pas de nature à mettre dehors un(e) insulaire avec une voix aussi chaude comme celle de Christine Salem.

Coupe capillaire à la Angela Davis, la réunionnaise qui était l’une,  sinon la tête d’affiche des Tempo rives, a livré une belle prestation hier devant un public nombreux comme on le voit rarement dehors avec une météo aussi capricieuse et une pluie venue quelque peu finalement perturber la fête.

Christine Salem/©Tribune2lartiste.com
Christine Salem rendant hommage à Nelson Mandela /©Tribune2lartiste.com

 

Mais, c’était aussi sans compter avec la ténacité à toute épreuve de la native de Saint-Denis (la Réunion). En compagnie de ses musiciens, de sa voix chaude et grave, parfois à la guitare, au kayamn ou au tamtam, Christine Salem a su faire passer ses messages et réchauffer le public qui a su le lui rendre, malgré les caprices du temps. Le maloya, musique de refus de la soumission et du conformisme, même face aux injonctions de la nature, est restée debout. Car avec Christine Salem c’est, Larg pa lo kor.