Tourcoing Jazz Festival 2015

Lancé depuis le 10 octobre, à la date du 15 qui correspond à notre arrivée, le festival commencé depuis cinq jours, semble avoir réservé le meilleur pour la fin, à en juger la programmation. Comme les jours qui précèdent, celle d’aujourd’hui (15/10) présente une affiche affriolante et rythmée. Nous ne résumerons ici, que le spectacle de fin qui a eu lieu au Magic Mirrors.

Étalé sur 5 scènes dont les plus importantes [Jazz Club, Magic Mirrors et le Théâtre Municipal Raymond Devos] supportent la majorité des concerts, le festival de jazz offre par cette disposition, l’occasion de découvrir Tourcoing et son dynamisme culturel.

La qualité des acteurs en lice pour prester durant les 3 jours qui restent, témoigne de la volonté des acteurs économiques, politiques et de sa population, de faire de Tourcoing, le chef-lieu par excellence du jazz dans le département du nord. Celui-ci étant à sa 29e édition, excusez du peu !!!

Présentant une capacité plus grande que les autres scènes, le Théâtre Municipal est d’office désigné comme le lieu indiqué pour accueillir les masses et les pointures. Y défileront donc Maceo Parker, Jean-Pierre COMO et son Express Europa, Dianne Reeves, Faada Freddy puis Manu Katché et sa carte blanche (pas tant que blanche que cela…pour lui reprendre l’expression) : Richard Bona & Raul Midon.

Chassol projette et joue la Martinique au Tourcoing jazz festival

C’est accompagné de Lawrence Clais à la batterie, que Chassol, en véritable ambassadeur, s’est présenté au Magic Mirrors, devant une salle comble, pour magnifier son ile natale, la Martinique.

©Tribune2lartiste.com/Chassol
©Tribune2lartiste.com/Chassol

 

Le quotidien des gens, le chant des oiseaux, la plage, les sons…En quelques 70 minutes, Chassol fournit un travail de documentaliste qui décrit la Martinique sous des angles peu communs. Dans ce voyage, Lawrence Clais assume la rythmique ; pendant que Christophe Chassol aux claviers, dialogue avec les images, réalisant un parfait collage avec la musique.

Un des moments clé, reste le dialogue entre les deux musiciens sans les images (voir vidéo), une séquence qui laisse un peu plus d’espace d’expression au batteur et permet d’apprécier le raffinement de son jeu.