Richard Razaf présente “Namana”, l’ami fidèle.
Paru en début de cette année et loin pourtant des feux médiatiques, “Namana” l’album de Richard Razaf fait son bonhomme de chemin et rencontre une adhésion massive auprès des auditeurs tant sa qualité fait l’unanimité.
“Namana“? Lorsque vous lui posez la question de savoir ce que c’est ou ce que veut dire ce mot, Richard Rafaz s’empresse de vous dire : ” l’ami, le vrai, celui qui est prêt à traverser les flots avec toi, les jours de grandes tempêtes “. Et la certitude du propos, vous l’avez à l’écoute du titre éponyme et des autres. La finesse du jeu de Richard aux côtés des autres instruments, vous berce et vous transporte avec beaucoup d’harmonie.
Richard Razafindrakoto (Richard Rafaz nom d’artiste) à ne pas confondre avec le regretté de mémoire (Richard Razafindrakoto 1959 – 2006, peintre, journaliste etc…),est un pianiste malgache installé à Paris et qui infuse ses notes vanillées dans des musiques des noms tels que : Olivier Ker Ourio, Peter King, Glen Ferris, Christian Tonton Salut, Boris Blanchet, Richard Calleja, Jean Paul Adam, Bruno Rousselet, Geraud Portal…lorsqu’il n’émerveille pas les publics des festivals ou des clubs jazz parisiens.
Avec “Namana“, le malgache justifie et valide tout le bien qu’on dit de lui en signant une œuvre d’une grande intuition musicale de 13 pièces avec Remi Chemla (Contrebasse), Thierry Tardieu (Batterie) Benoist Raffin (Batterie) et Pierre Baillot “MaidoProject” (Oud).
Plus que ce véritable ami avec lequel on traverse les grandes tempêtes, “Namana” sonne comme une espèce de thérapie primale qui vous procure un bien fou après écoute. C’est tout simplement du jazz, du vrai, aux saveurs vanillées.