RHODA SCOTT présente son nouveau projet au SUNSIDE (Paris)
Heureux qui, comme le public parisien, a la chance de voyager et de découvrir en avant-première, ce, sur 3 jours, le nouveau projet de la lumineuse Rhoda Scott. Projet intitulé : RHODA SCOTT LADIES & GENTLEMEN. Un projet qui couronne 20 ans (Lady quartet formé en 2004 par Rhoda Scott) d’existence, avec celles qu’elle a choisies pour l’accompagner dans cette merveilleuse aventure musicale. Une aventure de laquelle, même si les apports sont mutuels, Rhoda Scott y apporte son regard plus expérimenté et avisé.
A 85 ans, encore plus rayonnante que jamais, Rhoda Scott n’entend surtout pas sevrer son public de sa joie de vivre et du plaisir qu’elle prend à être sur scène. Et visiblement, le temps n’a pas émoussé son amour pour celle-ci. A mesure que le temps passe, la reine du hammond B3 démontre toute sa versatilité musicale, sa vivacité et sa tonicité derrière son clavier de basse. La reine aux pieds nus, légende vivante de l’orgue hammond, a choisi une ambiance intimiste, en offrant cette avant-première aux parisiens, dans la salle du Sunside.
Comme vous l’aurez compris, Rhoda Scott a dans ce projet voulu associer des voix masculines pour compléter le tableau. Mercredi 04, soirée entièrement blues, le crooner anglais Hugh Coltmann a été choisi pour la circonstance.
La soirée du jeudi 05 était davantage festive et gospels. Rhoda Scott qui a développé une certaine proximité musicale avec le Cameroun a porté son choix sur le multi-instrumentiste camerounais Emmanuel Pi Djob, l’un des meilleurs dans le registre gospels à l’heure actuelle.
Que se passe-t-il aujourd’hui, dernier jour des 3 dates qui étaient retenues ? Qui sera l’invité de ce quartet formé de : Rhoda Scott (Hammond orgue), Sophie Alour (Sax ténor), Lisa Cat-Berro (Sax alto) et Julie Saury (Batterie).
Appartenant à cette race de musiciens puristes en voie de disparition, qui donnent encore à la musique toute sa quintessence, Rhoda Scott est une légende vivante, une institution. En compagnie de ses lieutenants, elles nous plongent dans une sorte d’extase.