SOMI chante ses carnets de Lagos.

somiLe moins que l’on puisse dire du nouvel album de Somi (Somi Utamuriza de son vrai nom), c’est qu’il puise toute son inspiration et sa substance de ses racines africaines, ratisse rythmiquement large et est d’une grande générosité ; ce n’est que très rarement que l’on tombe de nos jours sur un écrin avec 16 titres +2 interludes, avec la même exigence de qualité de la première à la dernière chanson comme c’est le cas avec  The Lagos Music Salon.

Un album qui puise sa puissance et sa substance des racines de Somi ; car c’est en suivant le précieux conseil de son mentor le trompettiste sud-africain Hugh Masékela, que l’Ougando-rwandaise d’origine, séjournant plus d’une année dans la capitale nigériane, rétrospectivement, nous fait voyager dans ses impressions, ses états d’âmes, son vécu dans la ville de Lagos nous installant du soyeux de sa voix, dans son précieux Salon.

Les deux revisitations (Lady de Fela en duo avec Angélique Kidjo et Four (african) Women de Nina Simone) sont comme les marqueurs de ce que représente  The Lagos Music Salon: un album à la fois qui pulse et lénitif.

Les parisiens pourront toujours aller vivre en live SOMI ce soir au Duc des Lombards et se laisser enivrer par le velours de cette voix que l’on compare à Nina Simone et vivre la grâce d’une Myriam Makeba qu’incarnerait Somi !? Wait and see comme nous conseille l’adage.

somi
En écoute: “Ginger me slowly”