“My Fairy Tales”, Nneka raconte.

NnekaL’autonomie, l’indépendance…bref la notion de liberté n’est décidément pas une simple évocation de concepts chez elle. La Nigériane Nneka en fait la démonstration, en commettant en indépendant, son nouveau projet. Projet qui, rappelons-le, est dans le marché ce jour du 02/03/ 2015, depuis quelques heures et baptisé : My Fairy Tales.

Gravitant autour de ses thèmes de toujours, dans My Fairy Tales, Nneka se trouve néanmoins un autre terrain, un autre espace d’exploration, la diaspora africaine. Un terrain d’exploration qui rend davantage son analyse plus percutante tant dans son élaboration que dans son rendu…« Mes voyages et le temps passé en France m’ont influencée dans l’écriture de ces chansons. Je ne voulais pas me concentrer uniquement sur la souffrance des Africains, mais sur l’endurance, la persévérance et la gratitude qui sont communes à tous les peuples du monde. »

Dans cet album comme dans ceux qui le précèdent, fidèle à elle-même, Nneka se positionne en précieuse avocate (l’une des meilleures) de la cause africaine ce, dans la défense de ses rythmes, de ses valeurs comme dans la lutte contre ses tares (Pray for you (piste 7) : évocation des forfaits perpétrés par Boko Haram).

Instituée à juste titre par la critique sérieuse comme une véritable voix (sur la voie d’une Angélique Kidjo par exemple) de la chanson africaine, une fois de plus, Nneka étend son influence par un album qui transcende les tendances pour s’inscrire dans l’atemporel.

My Fairy Tales, ce sont 9 titres (précisément 8+1 reprise (my love)). Album enregistré et produit en France, au Danemark et au Nigeria. Cinq chansons sont produites par le français Mounir Maarouf, deux par le collectif danois Silver Bullit et une par The Slag aka Marcus Nigsch et Nneka elle-même.

NnekaEn écoute extrait de “Babylon”