“Markbass” en maitre absolu au Musikmesse de Francfort 2015.
Dans un précédent propos, nous soulignions l’efficacité de la présence de Markbass au Musikmesse de Francfort 2015 parmi tous les fabricants des matériels présents. Dans cette annuelle escapade d’exhibition, la marque italienne a su se faire accompagner et s’imposer comme la plateforme de référence en matière de showcase dans l’enceinte qu’occupaient d’autres fabricants.
Regroupant quasiment la crème des bassistes qui actuellement officient, Markbass a, par les différents plateaux offerts durant les 4 jours de présence en Allemagne, su animer la galerie et mettre en évidence des artistes à faible écho médiatique pour les non initiés , mais à la virtuosité et à la notoriété bien établies et pour d’autres, au talent certain et reconnu. Une conférence donnée le 18 avril par la marque et orchestrée par son boss Marco de Virgilis, a permis aussi de comprendre les intentions et surtout la direction du fabricant dont l’influence va crescendo.
Le succès de Markbass à la Musikmesse, tient de la qualité relationnelle de Riccardo Damiani qui, de tout instant, a toujours gardé le sourire, la bonne humeur et surtout beaucoup de générosité.
L’occasion pour le bassiste Richard Bona de prester sur son ampli “Little Mark Ninja”. Produit d’une collaboration entre Markbass (Marco de Virgilis) et Ninja (Richard Bona). Les puristes auront compris qu’il s’agit, pour parler savamment, d’un endossement. Le bassiste y apporte sa touche par la couleur verte (qui se démarque du jaune officiel de la marque ) et son logo représentant un guerrier japonais (ninja). Un autre aspect de l’artiste qui montre sa vision de l’industrie musicale et du rôle qu’il entend jouer dans les prochaines années.
Par cette démarche, l’artiste confirme qu’il a bien intégré les codes du métier et compris l’environnement dans lequel il évolue. Un fait rare (si ce n’est une première) doit-on signaler, pour un artiste africain, et un exemple qui devrait en inspirer beaucoup. Mais pour cela, il faut batailler dur et bien…têtus comme ils le sont, les faits le confirment, le haut niveau a des exigences qui vont au-delà de la seule maitrise technique de son instrument.