Didier Verna, bien dans ses notes dans “Roots & Leaves”.
Ce n’est pas très souvent que, sauf à être face à une production d’un musicien de pure race, dès les premières notes, on est accueilli par la fluidité du jeu, on est confortablement ventilé par une musique parce que, non saturée. C’est cette forte sensation de bien-être que procure Roots & Leaves du guitariste Didier Verna.
12 pistes (dont une reprise solo du titre coconette), qui symbolisent l’éclosion d’un guitariste qui est solidement enraciné dans son art.
Un album aéré, d’une exaltante fraicheur, joyeux, qui ventile toute la subtilité du jeu et traduit le bel état d’esprit de ses musiciens. Si Didier Verna nous transporte par la bonne qualité de son jeu, on ne saurait passer sous silence,sa complicité avec un excellent Laurent Epstein au piano; laquelle complicité est rythmée par David Georgelet à la batterie, sous le groove cadencé de Yoni Zelnik à la contrebasse.
En écoute “Mister Crusoe”