Chico Cesar enflamme le Café de la Danse.

Ce jour du 14 octobre 2022, Le Café De La Danse ne portait que trop bien son nom. Tous les ingrédients étaient réunis pour une ambiance surchauffée, entraînante et enjaillante. La raison est à chercher dans l’intense activité de Chico Cesar et de ses compagnons. Si vous y ajoutez celle liée à ses invités, le résultat était imparable. Il a fait très chaud pour un show fleuri et riche en couleurs.

Dans le cadre de la tournée promotionnelle pour son album “Vestido de amor”, le show-man Chico Cesar et son équipe de choc ont également fait escale à Paris. Concert affichant complet. La file d’attente une heure avant l’ouverture des portes témoignait de l’intérêt que suscite le brésilien. Car au-delà de ses qualités scéniques, Chico Cesar est un auteur à l’écriture caustique et incisive, un merveilleux auteur compositeur, dont les textes contribuent à bâtir sa réputation.

Chico Cesar/Tribune2lartiste

Tout le temps imparti pour son show a été bien rythmé, il aime la scène, le public le lui rend bien. L’homme a fait le show et le public en a eu pour son compte dans tous les aspects. Si les claviers étaient assurés par Julien Agazar (clavier du regretté Manu Dibango), la guitare par Rodrigo Viana, la véritable attraction de cet ensemble vient de son assise rythmique. Oui ! Une assise rythmique portée par deux dames à l’efficacité redoutable. Une base rythmique, généreuse, impressionnante et solide, constituée de la magnétique et sémillante Ana Karina Sebastião à la basse, puis de la virevoltante, percutante, énergique et aérienne Simone Sou à la batterie. Elles assurent et de quelle manière…

Le panafricanisme chevillé au corps, Chico Cesar ne manque aucune occasion pour exprimer son amour pour le continent africain. Plus qu’une simple invitation à partager la scène avec lui, la présence de Ray Lema et celle du koriste malien Sekou Kouyate était aussi une manière d’exposer son attachement au continent mère. Cette présence africaine que l’on retrouve aussi abondamment dans son album. Ce n’est pas pour rien que la théâtralité de son entrée en scène rappelle étrangement ce qui se fait dans certaines cérémonies initiatiques dans certains pays d’Afrique, et qu’ensuite, il enchaîne avec la chanson Mama Africa.

De passage dans vos environs, aucune hésitation à avoir, allez à la rencontre de ce merveilleux artiste dont les fleurs des mots associées à celles qui décorent son imposante coiffure, égayent à la fois le corps et l’esprit.