La troisième édition de Visa for Music a démarré en force.

Avec un léger retard certes, mais la troisième édition de Visa For Music a bel et bien démarré hier 16 novembre au Théâtre National Mohammed V à Rabat sous la présence des autorités marocaines et quelques autres personnalités de choix venues des différents continents, dont une forte représentation venue des États-Unis. En beauté et en force, elle est bien partie pour être plus belle, encore innovatrice et davantage convivial cette troisième édition.

Comme à la précédente édition, le Théâtre National Mohammed V a fait salle comble pour accueillir l’un des salons les plus importants et encore grandissant de la promotion de la musique marocaine en particulier et africaine et du moyen-orient en générale. Le cas de souligner que, Brahim Mazned, directeur fondateur du Visa for Music, a vu encore plus grand et plus beau. Parmi ces petits plus qui donnent davantage de relief, ces sacs distribués à tous les participants entre autres…

©Tribune2lartiste.com/Brahim Mazned.
©Tribune2lartiste.com/Brahim Mazned.

 

Une soirée d’ouverture qui, en plus des habituels discours d’ouverture par les autorités, a également été la tribune par excellence des hommages à certaines personnalités qui, années après années, se distinguent dans leur travail pour l’épanouissement et la promotion de la musique en Afrique.

Cette année, aux côtés de  Faisal Kiwewa (directeur fondateur de Bayimba) et de Majid Bekkas (multi-instrumentiste, auteur-compositeur marocain) au pédigrée bien fourni, c’est aussi et surtout José Da Silva qui reçoit cet honneur, et au vue de sa trajectoire, on ne peut que s’incliner. De Césaria Evora en passant par Lura, Nieuza etc…, on n’exagère rien, en disant qu’il est celui qui a mis sous les feux des projecteurs, qui a portée la musique capverdienne et lusophone pour l’offrir au monde. Un réel bâtisseur qui, du label Lusafrica jusqu’au festival Kriol en passant par l’A.M.E, toutes ces institutions portent la griffe de José Da Silva. Un hommage plus que mérité.

©Tribune2lartiste.com/José Da Silva recevant son prix.
©Tribune2lartiste.com/José Da Silva recevant son prix.

 

Sur le plan des Showcases, les Guinée ont été à l’honneur. Si la charge d’ouvrir le bal a été confiée au tribun Sekouba Bambino qui, pendant 1 heure a retourné la salle, alternant la cadence rythmée d’un côté et puis de l’autre, le chant griot dans la pure tradition mandingue ; sa jeune sœur venue de la Guinée Bissau, Karyna Gomes, souffle par son grain vocal et une certaine féminité, une ambiance de toute autre nature. Accompagnée dans cette fascinante aventure, par la talentueuse trompettiste angolo-capverdienne, Jessica Pina (A peine 18 ans). Une soirée qui a permis la découverte, du virtuose marocain, le violoniste Hicham Tichoudi. Des rythmes traditionnels marocains au jazz, Hicham Tichoudi étonne et détonne. Pour clore la soirée, un rock-pop, pour aussi ainsi embrasser tous les rythmes, le groupe jordanien Jadal a eu le privilège d’accompagner tout ce beau monde vers la sortie, pour préparer des lendemains encore plus chauds dans les shows.

©Tribune2lartiste.com/Karina Gomes
©Tribune2lartiste.com/Karyna Gomes