Samuel Nja Kwa trace la route du “Jazz”
Globe-trotter, Samuel Nja Kwa sillonne le monde, à l’aide de son appareil photo, nous raconte des histoires, fige les instants, les situations, tout en nous invitant à la réflexion sur telle ou telle autre situation. “Route du Jazz“, son dernier ouvrage, loin d’être une juste compilation d’images, est une réflexion sur notre humanité via la musique et en l’occurrence le Jazz…Un livre qui sort des sentiers battus et qui a le mérite d’être initié par un enfant de ce continent qui a tant donné au jazz et à la musique en général. A travers “Route du Jazz“, c’est aussi l’histoire de l’esclavage que tente de relater Samuel Nja Kwa, mais avec humilité et surtout beaucoup de talent.
Présentation de l’auteur :
Samuel Nja Kwa, photographe, journaliste, auteur
Qu’est-ce qui a inspiré cette œuvre :
L’Afrique, les Amériques, les Caraïbes, les musiques, l’esclavage
La matérialisation de l’œuvre :
Il s’agit d’un livre photo préfacé par Manu Dibango et accompagné d’une postface de Doudou Diène, initiateur de la Route des Esclaves à l’UNESCO. Cette œuvre est composée de 174 pages pour un format 24×29, vendue 45€
Contexte de rédaction : dans quelles conditions ou situations l’avez-vous rédigé
L’œuvre s’est construite au fil du temps. Elle a débuté en 1995 lors de ma première rencontre avec monsieur Doudou Diène et s’est renforcée lors de mes rencontres avec les artistes de jazz : Randy Weston, Ahmad Jamal, Herbie Hancock, Manu Dibango, Richard Bona, Ray Charles, Abbey Lincoln, Cassandra Wilson, Etienne Mbappé, Maceo Parker, Susana Baca, Macus Miller, Stanley Clarke, Omar Sosa, Dianne Reeves et bien d’autres.
C’est un livre que j’ai autoédité car pour avoir une certaine liberté (choix des artistes, ligne éditoriale, artwrok), il fallait que je gère pratiquement tout. Ceci dit, je me suis entouré de professionnels du livre qui m’ont soutenu, donné des conseils et travaillés qui le livre, qui a été imprimé à Bologne, en Italie.
Anecdotes et coulisses qui entourent cette œuvre
Les anecdotes viennent surtout des artistes. Randy Weston m’a raconté son premier voyage en Afrique en 1959. La grande chanteuse Abbey Lincoln s’est effondrée en pleurant dans mes bras lors de notre entretien. LizMcComb s’est mise à genou face à moi en plein cocktail à la fin d’un de ses concerts. Certains artistes comme Ron Carter, Franck Nicola, Richard bona, Antoine Roney et bien d’autres, sont devenus des amis.
Un petit résumé de cette œuvre :
Un beau livre d’entretiens et de photographies en Noir et Blanc et en couleur, qui racontent le voyage du rythme, de l’Afrique au Amériques en passant par les Caraïbes.
