Papy Anza propose un message d’amour, d’espoir et de fraternité avec son album “Sateya”.

Le musicien, né dans le village Ewodi région du littoral au Cameroun, a déjà exprimé avec délicatesse ses sentiments dans son maxi single Meesanedi sorti en 2014, l’amour maternel et la gratitude pour ceux qui l’ont aidé en sont les sujets. Le choix des ces deux thèmes prouvent l’importance des valeurs humaines pour cet artiste.

Son album Sateya, sorti en août 2018, le confirme, Papy Anza loue avec « Nianga Niango » les personnes, qui, en couple, supportent la vie à deux en gardant leur amour du premier jour « tu es la somme de toutes mes faveurs, je vais te renouveler ma flamme, ma femme, les années n’ont pas changé mon regard à ton égard ».

L’amour, sentiment intense d’affection, d’attachement, est sanctifié dans « Nakwa » morceau phare de l’album. Le compositeur traduit le titre par, femme, mais aussi ami, ou Dieu, toute chose qui a « l’art de m’éblouir même dans le noir ». La  vidéo illustrant ce morceau, montre deux belles personnes, qui se charment, se plaisent, dansent en musique, leur bonheur est perceptible.

Au delà des paroles, qui sont en ewodi, douala, swahili, français et anglais, la douceur du timbre de voix de Papy Anza et les arrangements de l’ensemble des pistes, pousse un internaute sur Youtube à écrire « le genre de musique tu écoute, c’est pas ta langue mais grâce aux notes tu comprends les paroles c’est cool », le musicien confie que des internautes hongrois, canadiens et chinois lui ont écrit « on ne comprends pas ce que tu dis, mais on aime ce que tu fais ».

Le titre de l’album le proclame, Sateya veut dire « Une promesse longtemps nourrie », être en lien, uni pour le bien de tous, en fraternité, ce qui résume le message dont Papy Anza est porteur, et pour lequel il a arrêté ses études après l’obtention de son bachelor de biochimie et contre la volonté de sa famille au début de sa carrière artistique.

L’écoute de cet album incite l’auditeur à se joindre à Papy Anza, à espérer que Sateya aide que les liens entre les humains, soient guidés par, l’amour, la fraternité et ainsi peut être un jour voir se réaliser le poème visionnaire de Paul Fort :

« Si toutes les filles du monde voulaient se donner la main, Tout autour de la mer, elles pourraient faire une ronde. Si tous les gars du monde voulaient bien être marins, Ils feraient avec leur barque, un joli pont sur l’onde. Alors on pourrait faire une ronde tout autour du monde…., Le bonheur serait pour demain… ».

Line Up :
Epagna Kastro : batterie – Papy Anza : basse, guitare, clavier (titre Meesanedi), composition (tous les titres en 2013) – Simplice Kengne : guitare 2 (titre Ndolo), chœurs (titre Meesanedi) – Marcien Oyono : guitare 2 (titre Mura) – Eboa Richard : basse (titre Ndolo , titre Meesanedi), guitare 2 (titre Meesanedi) – Ndolo Guy : trombone (titre Ndolo), chœurs (tous les titres) – Armand Biyag :(clavier), chœurs (titre Meesanedi) – Final Dy : chœurs (titre Meesanedi).

Enregistré au Cameroun au Studio Real Record chez Dj Kessy en 2018.

En écoute : “ Nianga Niango ” :