N’diboul Tossavi, une pépite que nous donne à découvrir Queen Etémé
Il n’est pas erroné, encore moins usurpé de parler d’écurie concernant Queen Etémé. Partie de Paris il y a quelques années pour s’installer en Afrique, la camerounaise n’a eu de cesse de mettre son expérience, son temps et surtout sa générosité pour l’éclosion de jeunes pousses du continent. Marraine de plusieurs artistes africains au talent confirmé, Queen Etémé est aujourd’hui l’une, sinon la meilleure ambassadrice du continent en matière de promotion des jeunes talents.
Ce n’est pas un hasard si en Ewe (langue parlée au Togo, Ghana et aussi dans une région du Bénin) N’diboul signifie : Sagesse Divine. Car N’DIBOUL Tossavi produit d’un mélange culturel, est une illustration d’un savant dosage au-delà de notre entendement. Cet artiste qui découvre très rapidement sa passion pour la chanson et la musique, écrit et chante ses premiers textes à 9 ans. En 2008, il réalise son single ’’Ma Sérénade’’ aux influences rythm and blues, dans lequel il chante en français sous le pseudonyme de Gil-Baud’ler.
Dans sa quête d’une identité musicale propre, il rencontre celle qui aujourd’hui est sa marraine et son coach vocal lors des masters class de voix, Queen Etémé en personne. Une collaboration, un marrainage gagnant et qui révèle N’DIBOUL Tossavi sous d’autres couleurs. De cette rencontre avec la diva Queen Etémé naîtra un répertoire beaucoup plus structuré et consistant. Des textes plus profonds et des arrangements biens léchés et enfin un spectacle plus abouti. Tsoèké est le premier extrait de son album intitulé: « Djidula » qui sortira en fin 2010 et qui représente le fruit de tout ce travail symbolisant ainsi le passage de Gil-Baud’ler à N’diboul Tossavi. Un vrai voyage initiatique pendant lequel L’Artiste a acquis une maturité incontestable.