Gloria Gaynor survit à la chaleur accablante du 30 juin en France, et gratifie le public trélazéen de deux titres de son prochain album.

Chaleur vraiment accablante, plus de 28° au thermomètre, temps lourd,  journée toujours ensoleillée malgré l’heure est un peu avancée. C’est bien l’été ! La foule arrive par flots réguliers au parc du vissoir, les visages plutôt ouverts, le pas léger, le sourire bien accroché sur les visages malgré ce temps qui du coup, allie à merveille carotte et bâton. Normal, allons-nous finalement dire, rien n’entamera l’enthousiasme de ce public, pas même la roublardise du temps, et pour cause :

  • la France de Kylian Mbappé (coqueluche du moment, en attendant que le fiel de certains ne commence à se répandre sur le gamin, comme, il est de bon aloi dans ce pays), dont personne ne vendait pas pour beaucoup de kopeck la peau, vient de remporter son huitième de finale, face à l’équipe d’Argentine de Lionel MessiE.

L’occasion faisant le larron, la victoire des bleus en football, rend donc plus attractif le concert de musique prévu ce jour, dans le cadre de la 23ème Edition du  Festival Estival de Trélazé. L’accablante chaleur ne pèse pas grande chose, face à l’engouement. Ce d’autant plus qu’il s’agit d’aller écouter :

  • Gloria Gaynor (de son vrai nom Gloria Fowles), celle dont la chanson I’ll survive est l’hymne, voire le symbole de la victoire de cette même équipe de France de football versus 98 et championne du monde.

 

©Tribune2lArtiste/Gloria Gaynor

 

Tout était donc réuni pour ne pas retenir sous les toits, malgré la lourdeur du temps, même les plus avancés en âge. Aller savourer les instants de bonheur procurés en ce jour par “ces caïds” encore “matures“. En attendant leur immaturité et de tisser une autre rouerie, comme l’avait fait le Journal « L’Equipe », en tronquant les propos d’un joueur; et que couvrira soigneusement comme en 2010, le gouvernement qui sera en place, pour mieux taper sur quelques boucs émissaires…surtout venus d’ailleurs…

C’est sous le poids de cette chaleur accablante qu’à 21 heures, apparaît donc sur scène, Gloria Gaynor, précédée quelques minutes par les 9 musiciens qui l’accompagneront pendant les quasi 90 minutes qu’aura duré sa belle prestation. Et l’observateur/trice averti/e a pu constater que par deux fois, la diva a dû s’extraire de la scène, pour aller souffler, tant elle a été indisposée par la chaleur (le ventilateur de couleur blanc, derrière la section cuivre, enlevé à chaque fois, pour cet effet..).

 

 

Reprenant d’entrée de jeu ses tubes, dont  I’m what I’m ,  Never can say good bye , Gloria Gaynor a déroulé, portée par des musiciens bien affûtés. Une belle cohésion d’ensemble. Des choristes bien au point, le concert a été de toute beauté. Profitant pendant son tour de chant, pour nous gratifier de deux chansons qui feront partie de son prochain album…qui sera plus gospel pour le coup, comme elle a laissé entendre. Des clins d’œil à Donna Summer, Michael Jackson, du haut de ses 69 printemps, Gloria Gaynor confirme qu’elle est toujours là. Et comme il fallait bien rendre aux français, ce qui leur appartient, pendant l’exécution de I’ll survive, c’est tout généreusement, qu’elle leur tend le micro, afin que soient repris les onomatopées ajoutées (la lala la la) à la chanson. Avec toute la ferveur qui le caractérise, ce dernier ne se prive pas ….