Étienne Mbappé : “un devoir de transmission, de participation à l’édification”
Il n’est sûrement plus à présenter dans le monde et la scène musicale. Sa réputation de virtuose de son instrument bien établie et bien ancrée, ne souffre d’aucune contestation. Il fait partie de l’élite mondiale dans son art. Un vrai rouleau compresseur. Une fois sa basse entre les mains, il vous bouscule, vous éclabousse, vous éclate. L’auteur de “Cameroun O Mulema”, par cette chanson, témoigne son attachement à son pays, à ses racines et aussi aux structures qui ont fait de lui, le bassiste de renommée mondiale, avec cette particularité de jouer avec des gants…
C’est fort de cette aura, de cette réputation et surtout animé par le besoin de donner, de transmettre et surtout de participer à l’effort, qu’en compagnie de ses camarades de classe, d’établissement, ils se sont présentés devant la nouvelle génération. Mais pas n’importe laquelle et à raison. Celle qui, au même âge que lui au milieu des années 70, trace également sa trajectoire au lieu qu’ils ont en commun, le collège Libermann de Douala. Ce lieu où il a donné ses premiers concerts, révélant ainsi son talent. Exhortant les jeunes à la discipline et à la rigueur dans leurs études et leur apprentissage de l’art musical. Propos qu’a rappelé un autre musicien de talent sorti de l’écurie Libermann, Kristo Numpuby , également présent à la cérémonie de remise des dons.
Loin de l’image du virtuose, c’est donc en homme de partage, qu’Étienne Mbappé s’est présenté aux élèves du collège Libermann pour faire un don d’instruments de musique sous le sceau de LIBERMANN 567. Un collectif qui nourrit et porte l’espoir de voir naître d’autres musiciens de la même gamme que lui, c’est-à-dire, haut. Un vœu qui s’étend aussi à d’autres domaines, dont les illustres personnalités étaient également présentes.