Coco Mbassi publie “Little Ngando”

p_coco1L’idée, l’inspiration.
En 2007, j’ai été mise en contact avec une association qui offre des ateliers d’activités en rapport avec les cultures nègres, dans le cadre des activités culturelles de Black History Month, (le mois durant lequel les cultures nègres sont célébrées en Grande Bretagne). Suite a ce contact, j’ai commencé  à diriger des ateliers de chant polyphonique Africain, de danses Africaines et a raconter des contes. Plutôt que de raconter un contre traditionnel, j’ai décidé d’en écrire un et au vu du succès colossal de ce conte auprès des jeunes auditeurs, j’ai eu l’idée de le mettre sous forme écrite et de le publier. Nous l’avons écrit en Anglais et en Français.

La matérialisation.
J’étais en contact avec ma cousine Marcelle Moukoko-Ndoumbe qui vit en Belgique et je savais qu’elle avait des talents de dessinatrice depuis l’enfance. Je lui ai proposé de créer ce livre avec moi, elle a accepté, et j’ai auto-publié le livre.

Contexte de rédaction.
La rédaction s’est faite tout naturellement et dans l’urgence puisqu’il fallait que je commence à raconter le conte dans des écoles dans les 2 jours qui suivaient.

Petit ngando

Anecdotes et coulisses avec l’édition.
Une section qui est certainement la préférée des enfants des écoles n’a pas été incluse dans le livre ; c’est quand P’tit Ngando s’étire…Il dit en étirant ses ‘bras’ vers le haut, vers la gauche et la droite (simultanément), vers l’avant le long de la jambe droite levée, et ensuite le long de la jambe gauche levée, et il conclut l’exercice par un tremblement de tout le corps. Ces gestes sont accompagnés d’une déclinaison des voyelles, le premier mouvement correspondant à A, le 2eme à E (prononcé É), I, O et U (prononcé OU). Cette section du conte enchantait les enfants dans les écoles qui en redemandaient à l’ infini….

Un petit résumé.
Il s’agit d’un petit caïman qui fait un choix de vie a contre courant de ce que ‘tous les caïmans ont toujours fait’ au grand dam de son Papa…