Renata Irsa, le futur du jazz polonais.

Sa muse vocale, dit-elle, est Barbara Streisand. Ce qui frappe chez Renata Irsa, c’est presque l’absence de ces “contes” parfois inventés de toutes pièces, pour ne pas dire faux, qui brodent le parcours de certains artistes-musiciens, lorsqu’il faut les présenter.C’est cette originalité qui rend cette jeune auteur, compositrice, vocaliste et jazzwoman polonaise si sympathique et rehausse le prestige de son travail. L’album de ses débuts sorti en 2017 ne porte-t-il pas le titre de :”NIE Z TEJ BAJKI: Pas de cette fée là, comme pour nous exonérer de ces facticités.

Polyglotte, cette vocaliste aux 3 octaves, manie aussi bien l’anglais que le français. Mais, et là encore, une des forces de Renata réside davantage dans sa capacité à chanter en sa langue maternelle pour illustrer tout son talent de vocaliste dans son album de 10 titres, et nous présenter la beauté de cette langue, lorsqu’elle est portée par une voix aussi incarnée. Loin de la pression parfois exhibitionniste de chanter en anglais. Raison pour laquelle, l’album ne comporte qu’un titre en anglais, une reprise de la chanson de Billie Holiday : Ill wind.

 


 

Mais généreuse, et dans sa volonté de  faire accéder le plus grand nombre à ses textes, la jeune vocaliste polonaise nous livre deux de ses compositions reprises en anglais et en français, : “Pohulanka = Before I go to heaven, ainsi que Kilka róż  = Quelques roses.” Des relectures d’un lyrisme à couper le souffle, tant Renata Irsa, avec la même énergie, la même puissance, le même brio et de sa finesse, leur donne tout un autre éclat. Nous vous présentons en exclusivité, un extrait de l’un d’eux.

En écoute : Pohulanka = Before I go to heaven