Ramón Valle: There is nothing you can compare so powerful about freedom than jazz. Off course to know the freedom, you have to know the structure…
Il n’est pas obnubilé par la représentation et de fait, son sourire n’est pas un sourire de représentation (communément appelé sourire commercial, de circonstance, de façade) ; il est sincère, vrai. Exactement à l’image de sa musique qui se nourrit des images de la vie, comme il l’affirme, toujours en sourire, lorsqu’il ne pousse pas un grand rire : If i dont see image, i can’t write music.
Arpentant les allées de la grande salle des stands des exposants (Jazzahead), assis sur un des salons, on ne peut le rater, le capillaire s’impose et force le regard. Je “tombe” sur l’individu. C’est bien Ramón Valle, dont le manager venait, des minutes auparavant, de me présenter l’album The time is now. Petit échange courtois, ponctué par sa marque de fabrique, le rire…Rendez-vous est pris pour le lendemain pour notre conversation.
Il est, comme dirait l’autre, tombé dedans petit; mais seulement chez lui, c’est bien avant la naissance. Chez les Valle, la musique est plus qu’une simple affaire de potion de partitions, elle innerve et inonde tout le milieu environnant. Pianiste cubain de jazz avec une façon vraiment originale de concevoir et de jouer de la musique, Ramón essaye toujours de sortir des sentiers battus, pour continuer de cimenter son originalité, sa réputation, sa liberté. Raison pour laquelle, le jazz est pour lui le lieu et l’expression par excellence, de cette liberté et la musique, d’abord une question d’ouïe avant la connaissance technique…
Sur quelques points abordés, le pianiste nous livre sa vision, plutôt intéressante…écoutons-le plutôt.