Le feu dans le réseau Cultutre Mboa?

cdC’est la légitime question que nous nous posons depuis la persistante rumeur qui circule et fait état d’un gros désaccord voire d’une rupture consommée entre les sieurs Manu Wandji alias Wambo et Ruben Binam du groupe macase.

Plus rien ne semble plus aller dans l’idylle qu’avaient scellée, il y a 5 ans, sous le sceau de la défense des intérêts des artistes et la lutte contre la piraterie, le multi-instrumentiste Manu Wandji , accessoirement porteur du projet « culture Mboa » et son acolyte local Ruben Binam Bikoï. Certaines sources annoncent même que l’affaire risquerait ne trouver meilleure issue que devant les tribunaux.
Ce ne sont pas des arguments « croustillants » qui manquent à ce dossier qui risquerait de faire beaucoup de rififi si les langues se délient comme certaines révélations qui nous ont été faites : les artistes qui ne percevraient pas l’argent de leurs Cd placés dans le réseau de distribution de culture Mboa.

Une situation que n’ignoreraient pas certaines hautes personnalités culturelles du Cameroun et qui d’une certaine manière, cautionneraient ces agissements. Certains allant même jusqu’à soupçonner leur implication dans la piraterie agissante et aggravée qui actuellement sévit au Cameroun ; avec ces nouveaux coffrets plutôt bien raffinés qui inondent le marché du disque et que l’on peut acquérir à 1000 CFA auprès des vendeurs ambulants. Comment rentrent-ils au Cameroun et pourquoi aucune mesure n’est prise pour les combattre ? Des questions que nous posent notre interlocuteur, comme pour étayer la thèse de la participation active de certaines autorités culturelles camerounaises dans ce fléau.

Dans une interview (ici) que nous accordait Roméo Dika, l’artiste mettait en évidence certains points qui aujourd’hui semblent être la pomme de discorde au sein de Culture Mboa. La manne serait-elle si juteuse au point de faire naître des idées de hold-up ? La question est de savoir finalement qui veut doubler qui dans cette aventure?

Il semble bien révolu le temps de la belle phrase de Ruben Binam à la question: qui peut adhérer à Culture Mboa ? Et lui de dire: « (….).Mais bien un minimum de sérieux est requis. Nous avons le devoir de protéger notre image, notre label mais, surtout l’image du paysage culturel camerounais à travers la qualité des produits que nous offrons. »

La Culture du Mboa avez-vous dit ? Celle de l’incapacité des camerounais à travailler ensemble en bonne intelligence, dans la durée sans arrière pensée de doubler son co-associé ou co-partenaire ? La protection de la belle image semble ne pas avoir porté ses fruits et c’est le paysage culturel camerounais qui continue de fournir la hideur à laquelle nous commençons à nous habituer.