La Chica, une énergie chamaniquement musicale.
Son entrée sur scène est le premier élément qui interpelle et aiguise la curiosité. Car Sophie Fustec, alias La Chica pose très rapidement le décor sans aucune ambigüité. Alors le spectateur/la spectatrice qui découvre, se pose la question de la suite de cette scénographie, quelque peu particulière pour un concert de musique. Du moins de ce que, pour nous qui la découvrions pour la première fois, avons observé. Indifférent ou insensible, elle ne laisse vraiment pas l’auditoire.
De la personnalité elle en a, et une prestance qui ne se dément pas. Se servant de sa voix et du piano, elle aborde des thématiques avec beaucoup de décontraction, mais non sans détermination. Si pour l’occasion, elle s’était entourée d’un “orchestre”, de temps en temps elle n’a pas manqué de gratifier le public de son sempiternel format voix piano.
Energique et un brin “mystique”, accompagnée sur scène par El Duende avec qui elle forme un magnifique duo, complété par un ensemble de 10 musiciennes, la franco vénézuélienne vous embarque dans un univers où senteurs, sonorités et mouvements se mêlent harmonieusement, dévoilant son côté chamanique. Des frissons, des sensations de plénitude vous envahissent durant le temps imparti.
On ne sort pas de cette prestation en se disant, que le concert était d’un quelconque. Les doutes ou le questionnement de départ trouve réponse à la fin du spectacle. La Chica a quelque chose qui fait sa singularité et qui vous interpelle d’une manière ou d’une autre. On peut ne pas adhérer à son univers musical ; mais une fois qu’on l’a vue, elle imprime en vous, un avis.