Kristin Korb revisite Eurythmics
Un adage africain et particulièrement camerounais nous instruit comme suit: “La crevette qui nage aux côtés des crocodiles, dégage la même senteur que le crocodile.” C’est-à-dire, qu’elle a été admise et adoptée parmi les crocodiles et suscite la même crainte, le même respect, que ceux dus aux crocodiles.
Ainsi pourrait-on lire d’une certaine façon, le parcours artistique de la contrebassiste américaine, Kristin Korb. Avec un background académique musical de qualité, c’est auprès de la légende Ray Brown qu’elle apprend donc à nager dans les eaux profondes et, de ce compagnonnage, susciter le respect de la profession et des utilisateurs de son instrument. L’album “INTRODUCING KRISTIN KORB” sorti en 1996 marque le témoignage de ce parrainage.
Après 8 albums sur le marché, dans 15 jours (le 25 octobre prochain), la vocaliste et contrebassiste revient dans les bacs avec un nouvel album au titre de SWEET DREAMS. Un disque de 12 titres, que l’on pourrait résumer comme une escapade osée et authentique au sein du groupe anglais Eurythmics dans une perspective jazz. Avec un clin d’œil insistant sur les compositions d’Annie Lenox. Jouant entre et de ses qualités vocales et sa dextérité à la contrebasse, Kristin Korb lustre, ponce les chansons abordées par des arrangements audacieux, leur procurant un nouvel éclat. Véritable foisonnement lumineux, SWEET DREAMS par Kristin Korb est une sorte de Eurythmics according to jazz.
