Justin Kauflin :”In this project, we’re trying to illustrate how we are experiencing the world, and jazz is how I see the world with my eyes…”
Quelques mois après la sortie de son sophomore « Dedication », dans lequel prenait part Quincy Jones, scellant ainsi son appartenance à l’écurie Q ; le pianiste et protégé d’abord et aussi de Clark Terry venait pour la première fois au Jazzahead, qu’il considère comme l’une des meilleures vitrines européennes du jazz, en solo et sur invitation de Yamaha, défendre son projet. Nous sommes en 2015.
Trois ans plus tard, encore plus aguerri et âgé de 32 ans, le natif de Silver Spring dans le Maryland, qui considère plutôt Virginia comme le Home (d’ailleurs, il lui dédie une chanson dans son album en cours de réalisation) et pour cause, il y a grandi et fourbi ses premières armes, revient à Brême, vitrine du jazz en Allemagne, dans le cadre du Jazzahead pour en avant première, présenter ce projet. Album qui officiellement paraîtra en automne, et qui une fois de plus, porte l’estampille de Mister Q. Mais aussi et surtout de ses potes de Virginie, dont l’excellent batteur Corey Fonville…Un trio bien assis et qui envoie, comme nous avons pu le constater lors de son show.
C’est dans cette ambiance chaude et excitante que nous avons pu rencontrer le pianiste et converser sans filtre, abordant quelques points, notamment :
- Quelle différence établit-il entre 2015 et 2018 au sujet de sa présence au Jazzahead
- De quoi parle ce nouveau projet, qui une fois de plus porte également la patte de Quincy Jones (co-producteur)
- Qu’est-ce qui l’inspire tant, pour être aussi prolifique en commettant presque chaque année, un album
- Quelle question aurait-il souhaité qu’on lui posât et qu’il nous donne sa réponse…(Question plutôt difficile, pour le pianiste ; mais qui s’en sort bien)
Écoutons plutôt Justin Kauflin en toute décontraction, très blagueur, pourtant après des heures et des heures d’interviews données.