Degaule Christophe vous promène “Au musée de ma mère”.

Présentation de l’auteurdeg

Je suis Christophe Degaule, je suis enseignant de français, communicateur (maîtrise en communication publique Université Laval –Québec), poète et romancier. Je vis au Canada depuis 2003. J’ai déjà publié Chroniques de mon enfance tome 1 et 2. Au Musée de ma mère est mon troisième livre depuis 2014

Qu’est-ce qui a inspiré cette œuvre
La mort de ma mère a été l’élément déclencheur de mon écriture. Après le décès de la mère, en repartant au Cameroun, je ressentais un grand vide qui me parlait. Ce vide me parlait plus lorsque j’entrais dans la cuisine vide de ma mère. C’est pourquoi mon œuvre prend ses racines comme un arbre dans la cuisine de ma mère. Plus qu’un ensemble de recettes de cuisine c’est hommage à toutes nos mères, épouses, sœurs pour ce qu’elles sont pour nous, des pierres précieuses qui valent plus de l’or et de l’argent.

La matérialisation de l’œuvre
Cette œuvre n’existe qu’en version papier au Canada. Je travaille très forme pour sa promotion au Cameroun et en Europe avant de la passer en version électronique ou numérisée.

Contexte de rédaction 
J’ai écrit les différents textes poétiques de ce recueil de poèmes en m’amusant et en les postant sur la page Facebook. Je ne me suis jamais concentré pour écrire. J’écris sans me prendre la tête. Je m’amuse.

Anecdotes et coulisses qui entourent cette œuvre
Certains des textes sont des commandes faites par des amis sur Facebook qui postent des images sur mon mur et me défient d’en faire des textes poétiques. Voilà comment au fil des jours, s’est construit cet ouvrage.
Book De Gaulle1

Un petit résumé de cette œuvre.
Au Musée de ma mère est une visite guidée dans la cuisine de ma mère. Dans ce musée, il n’y a pas de tableaux historiques. Mais on découvre, ici, les aspérités d’un sol mal équarri, un balai en feuilles séchées de raphia, un mortier et un pilon, un banc en bois, les outils de pêche (ilogo), un lit et un fauteuil en branches de raphia. Plus loin, dans les vieilles calebasses, les semis de la corète potagère, kélenkélen ou tegue, de la morelle noire ou zoom , de l’amarante, kukuma, folong , deux pierres à écraser, ancêtres des robots de cuisine actuels. Au fond de la cuisine, trois pierres servent de foyer au-dessus duquel se trouve une claie noircie comme les murs par la fumée de cette mythique cuisine. Malgré l’absence de ma mère et le foyer éteint, on hume encore toutes les saveurs des mets de notre enfance : le npiang ndogo , la viande boucanée, les harengs, le ndomba de silure, de kabat , les pistaches ou nyam ngoan , l’okok , l’issina i kpwem , le sangla , etc.

Au Musée de ma mère n’est pas un ensemble de recettes de cuisine, mais un hommage à nos mères, nos pierres précieuses. Celles qui valent bien plus que l’or et de l’argent. Vous êtes aussi des fleurs écarlates aux parfums éternels. Vous ponctuez et parfumez les paysages d’ici et d’ailleurs. Enfin, femmes, vous êtes les luminaires humains qui balisent nos vies.

Que me reste-t-il de toi, ma mère, femme de la forêt? « Une voix qui s’est évanouie dans le silence éternel, mais tes accents de voix unique, tes pas dans les nuits de ma vie. Ô femme, tu n’es pas morte. Tu es derrière moi. Mais pour toi, maman, en dépit de la douleur, je regarde désormais vers l’avant. »