Aurélien Alfred LEA, nous questionne dans…
Présentation de l’auteur.
Aurélien Alfred LEA est né au Cameroun en 1980. Il a étudié tour à tour, au Lycée Polyvalent de Bonabéri, à L’Ecole Supérieure de Gestion et à l’Université de Douala. Il a ensuite occupé les postes de comptable et d’auditeur Interne au sein des Brasseries du Cameroun avant de démissionner pour poursuivre ses études en Comptabilité et gestion. Malgré son parcours plutôt porté vers la gestion, Aurélien A.LEA est un passionné de la littérature. Il a pour modèle Tony Morrison pour qui il voue une véritable admiration. C’est ainsi qu’il se lance dans la littérature en 2007. Il sera nègre de quelques auteurs avant de publier son premier roman intitulé « Et si j’étais d’ailleurs » en 2010.
Sources d’inspiration de l’œuvre.
C’est un désir de rendre certaines choses publiques, qui m’a inspiré pour ce livre qui ne sera pas le dernier. J’ai toujours pensé que le livre est le meilleur support à travers lequel l’on peut immortaliser les envies, les pensées, sa manière de voir les choses. Les livres sont universels et en écrivant un livre, je rends ma parole universelle. C’est un formidable moyen de dénoncer, de proposer ou de peindre la société dans laquelle nous vivons.
Matérialisation de l’œuvre.
C’est à partir de l’histoire d’un monsieur que je me suis inspiré pour écrire ce roman. En fait il s’agit en partie d’une histoire vraie. C’est une photo de cette histoire que j’ai décidé de rendre publique. Alors je l’ai écrit en quatre mois, au début avec la seule intention de mettre par écrit ce que je connaissais. Je l’ai oublié dans mon tiroir pendant 7 mois environs et c’est en plein déménagement que je l’ai retrouvé et j’ai décidé de le publier. Alors j’ai envoyé mon manuscrit à trois éditeurs sans grande conviction. Par chance, les trois m’ont proposé des contrats et j’ai accepté le tout premier. C’est ainsi que ce roman a vu le jour.
Contexte de rédaction.
En fait, je l’ai essentiellement écris pendant mes périodes de solitudes. Chaque fois que je me sentais seul, alors je me mettais à écrire cette histoire. Je ne peux vous dire exactement pourquoi. Mais c’est pendant ces moments difficiles que je l’ai écrit.
Anecdotes et coulisses qui entourent cet ouvrage.
Il faut savoir que je suis gestionnaire de formation, alors on pourrait presque dire que rien ne me prédestinait à écrire un livre, si oui un ouvrage sur la gestion. Mais ce roman est sans doute l’exaltation d’un désir refoulé depuis longtemps. Pendant longtemps, je n’y ai pas cru moi-même, jusqu’à ce jour où j’ai reçu la première proposition de contrat. Alors j’avais accepté la toute première proposition qui à cet instant là me paraissait inespérée. Bien que quelques jours plus tard, j’ai reçu d’autres propositions qui étaient d’ailleurs plus avantageuse que la première que j’avais déjà accepté. Mais je ne regrette pas car pour un jeune auteur, la difficulté est souvent de trouver un éditeur. C’est vrai que moi j’en avais eu trois de suite, je peux m’estimer chanceux.
Résumé du livre.
Monsieur Abraham Bossinga, qui a passé plus de la moitié de sa vie à l’extérieur retourne dans son pays pour y finir ses derniers jours. Confronté à un problème de logement, il se lance dans une folle bataille contre l’administration de son pays pour l’obtention d’un titre foncier. Une administration corrompue dans laquelle népotisme et favoritisme sont les leitmotivs. Il est assisté dans sa démarche par son ami d’enfance, monsieur Judas Eboulé qui lui jure fidélité, loyauté, sincérité et surtout compassion. Mais monsieur Judas Eboulé nourrit en réalité un sombre rêve et il mettra tout en œuvre pour arriver à ses fins. Entre pots de vin, esquives et réalisme, monsieur Abraham, devra faire preuve de tact, de vigilance et surtout de beaucoup de courage pour obtenir ce titre foncier en prenant garde de ne pas se faire spolier.
Ce livre raconte l’histoire d’un homme qui a toute sa jeunesse vécu à l’occident. Il décide alors de revenir dans son pays d’origine pour y vivre ses derniers jours. Mais seulement, il sera pris dans un véritable tourbillon de démagogie, de mesquinerie et autre mot qui minent notre société. Ce livre est un drame psychologique, un parcours, une quête vers un sésame qui n’est pas insaisissable, mais qui le devient par le fait des gens qui gravitent autour de lui et qui lui font croire qu’elles veulent l’aider.