Mariana Ramos à propos de “Quinta”et de son archipel.
On dira qu’elle a un tempérament de feu, qui lui vient de ses origines “volcaniques” ; et pourtant, elle ne consume pas tout ce qui se place en face d’elle. Elle est rebelle, ce qui lui vient encore et peut-être de ces espaces qui se sont faits en s’opposant. Mais c’est surtout, parce que c’est une âme, éprise d’indépendance, de liberté. Cela a peut-être quelque chose à voir avec la date de sa naissance, qui elle correspond à celle de l’indépendance de son île.
Mariana Ramos est avant toute autre considération, une âme joyeuse. Une joie que l’on retrouve dans le Batuku de Quinta, son cinquième opus; et qu’elle transmet également, lorsque vous échangez avec elle. Pas diva pour un chichi, comme se la jouent parfois certaines, elle est toute naturelle dans son rapport avec l’autre et disponible pour son interlocuteur. Entre deux répétitions, cassant avec tout le naturel possible sa croûte, elle ne s’est pas privée de pousser des éclats de rire lorsqu’il le fallait, m’entrainant du coup dans ces moments intenses de fou-rire…
Sans filtres, nous avons abordé:
1-Son projet symphonique, les appréhensions et les attentes. Le métier d’artiste selon que…, Quinta
2-Comment elle se définit musicalement.