“A l’Ombre des Anacardiers” par Marie No M.
L’auteur.
Née au Cameroun, Cécile Marie Noël Moussinga Tiki immigre en France pour ses études à la fin des années 80. Docteur en Histoire Contemporaine à l’Université de Paris IV –Sorbonne, elle écrit depuis l’âge de 12 ans.
Qu’est-ce qui a inspiré cette œuvre
Comme toutes ses œuvres, A l’ombre des Anacardiers est inspirée d’un dialogue permanent établi depuis ses plus jeunes années avec ceux qui se présentent à elle comme les Anciens.
La matérialisation de l’œuvre.
La première chose est avant tout de fixer les visions reçues dans un espace-temps adéquat. Contrairement au cheminement normal qui amène l’auteur à déterminer lui-même les lieux, l’époque où il désire matérialiser son intrigue, je suis tenue de faire coller à la réalité ce que je reçois.
La seconde étape pour matérialiser l’œuvre est un travail de recherche mené sur le terrain tel que des renseignements recueillis auprès de personnes qui maîtrisent les thèmes abordés dans le roman.
Enfin, des lectures ciblées pour donner aux personnages une certaine « vérité » afin que l’histoire interpelle chaque lecteur tout en l’incitant à prendre effectivement part au déroulement de l’intrigue.
C’est lorsque ces trois objectifs sont atteints que je me mets à l’écriture.
Contexte de rédaction.
La première ébauche du roman est rédigée en 1996 à Abidjan après un séjour à Korhogo, notamment à Nionfoin un village animiste situé à une trentaine de kilomètres de Korhogo.
J’ai voulu dans ce premier jet soumettre les visions que j’avais de la trame aux réalités du « terrain ».
A l’origine ce manuscrit ne faisait qu’une centaine de pages. D’autres visions m’inciteront à revoir cette première mouture et je reprends la rédaction cette fois-ci à Lagos au Nigéria en 1997-98.
La version définitive du roman qui finira par faire plus de 1000 pages textes voit le jour à Paris en deux temps : les deux premiers volumes entre 1999 et 2008. Le troisième de 2009 à 2012.
Je m’efforce comme je l’ai déjà expliqué à transcrire avec des mots des images et des notions qui ne sont pas toujours compréhensibles ni même comprimables dans des phrases. La difficulté venant surtout du fait que je reçois ces intrigues dans ma langue et ensuite je dois les traduire en français.
Anecdotes et coulisses.
Des anecdotes je n’en ai malheureusement pas à raconter autour de cette œuvre ni même des autres. Je mets en moyenne 6 mois pour construire ou mieux traduire l’intrigue d’un roman. Ensuite je l’écris en moins d’un mois plus souvent. Le véritable travail débute dès que le manuscrit est prêt. Commence alors la longue et ardue « mise en forme » des visions afin qu’elles correspondent au résultat final.
Pour A l’Ombre des Anacardiers j’ai dû m’y prendre trois fois et dans trois pays différents avant d’obtenir une histoire en harmonie avec ce que j’avais reçu.
Résumé.
1993: Après de brillantes études couronnées par un diplôme d’Ethnologue, Fleur Aimée s’envole de Paris pour un retour définitif, en Côte d’Ivoire, son pays natal. La jeune fille ne se doute certes pas encore de la charge émotionnelle que revêtent ces deux prénoms reçus à sa naissance. Traquée par Thaliba la « Déesse de la Mort », Fleur Aimée découvrira le secret de sa naissance et par sa rencontre avec le ténébreux Caleb, le véritable amour et son pouvoir régénérateur.
Le lecteur ne sortira pas épargné par la lecture de ce roman construit comme une véritable enquête policière. De chapitre en chapitre, il fera connaissance avec ce petit monde bruyant, oppressant que forme la famille Adams. Il pénètrera ses tourments, ses non-dits, ses mensonges. Enfin il pleurera, criera et aimera au rythme de Fleur Aimée pour finalement trouver le soulagement quand la vérité se fera jour. Ainsi telle une quête, poursuivie de mois en mois, année après année par l’héroïne, le lecteur la vivra jusqu’au surprenant dénouement final.