Gregory Privat : “Il faut des gens pour garder l’essence même des musiques racines. Cela est aussi valable pour le Gwoka, le Bèlè etc…En même temps, il faut des curieux pour faire évoluer celles-ci.”
Rencontré dans le cadre du Jazzahead 2018, le pianiste martiniquais faisait partie de ces artistes, parmi les plus attendus du festival, à l’instar de ses collègues américains Justin Kauflin, Jazzmeia Horn, etc. Au fil du temps, Gregory Privat a su se tailler une réputation de pianiste de renommée internationale, avec des sollicitations de qualité; tout en bichonnant son côté d’artiste leader.
Malgré un planning bien chargé, il nous a fait l’amitié de nous rendre visite à l’espace presse et nous livrer quelques mots sur quelques points précis, pour lesquels, nous l’avons sollicité, à savoir:
- Que représentait pour lui JazzAhead
- Que pense-t-il de l’expression jazz caribéen
- L’ouverture du Gwoka ou du Bèlè vers d’autres horizons.
Considérant que le jazz c’est l’expression du métissage de la musique, parfois inattendue, il le compare à son île natale et ses différents brassages, parlant ainsi de : Créolisation de la musique.
Plutôt fin funambule, une qualité nécessaire aussi au piano, il fait, et à juste titre, remarquer :” J’entends bien qu’il ait des gens qui veulent et doivent conserver, comme les puristes du gwoka ; mais je pense également qu’il faut des gens pour faire évoluer les choses. Il faut les deux à la fois, même s’il y a des conflits.”
Gregory Privat explique sa vision du Jazz:
Pour celles/ceux qui découvrent Gregory Privat