Lara Bello, nous peint le printemps dans “Primero Amarillo Después Malva”
“Donne une pièce à l’aveugle qui n’a pas la chance de pouvoir admirer Granada” et “Quien no ha visto Granada, no ha visto nada.”
Deux proverbes de la ville de Granada dont elle est originaire, parfaitement, résument Lara Bello qui, par la même logique, porte bien son nom. Pour des besoins de rimes, les puristes auraient préféré Bella !? L’essentiel ne souffre pas de ces considérations.
Qu’importe, elle est une chanteuse qui ne nous laisse pas indifférents après être rentrés en contact avec son univers, véritable pont entre différentes cultures musicales et rencontres humaines. C’est cette passerelle qu’elle a efficacement lancée dans son second album Primero Amarillo Después Malva,véritable brassage rythmique.
Primero Amarillo Después Malva un condensé de douceur, à la fois de fragilité et de tonicité comme ce duo avec le martiniquais Gérald Toto dans la merveilleuse chanson Petite fleur. Du flamenco (clin d’œil à son professeur, parti un peu plus tôt) au jazz pur, Lara Bello nous parle, nous émeut, nous égaye. Un voyage dans différentes émotions avec des musiciens pointilleux tels : Luis Perdomo au piano, Edmar Castañeda à la harpe ou encore Samuel Torres aux percus et qui avait aussi la délicate mission d’arranger ce chef d’oeuvre, etc.
On peut le dire, “Quien no ha oído Primero Amarillo Después Malva, no ha experimentado la bellaza de la primavera.”. Lara Bello incarne tout simplement le prestige vocal et musical de sa ville comme l’illustre Primero Amarillo Después Malva, son second album.
Crédit photo:Elia Costa Fotografía.