De son deuxième album*, Marcus Miller dit : Cet album est un beau mélange entre les rythmes caribéens et le jazz/funk urbain. Je connais Chyco depuis plusieurs années, et déjà à cette époque, il me disait qu’il était entrain de chercher un son plus personnel – un son reflétant son univers et ses racines-. Avec cet opus, je pense qu’il y est parvenu.
Le temps a passé depuis Roots-Mwen* (2006) et bien avant, il y a eu Finally, son premier opus sorti en 2004 en tant que leader. Tel un arbre, Chyco Siméon a continué à s’alimenter de la sève brute de ses racines tout en suçant, comme une abeille, du nectar de ses multiples rencontres et collaborations.
Faut dire que le guadeloupo-martiniquais, avant de jeter son dévolu sur la basse, s’est essayé à d’autres instruments (guitare, claviers et batterie), qu’il est, depuis l’âge de 16 ans sur la scène. Qu’en dehors de celle-ci, il compose pour d’autres artistes. “Je suis prêt, pour la musique, à ne pas me nourrir des jours durant lorsqu’il le faut. De toutes les façons, elle est déjà en elle-même, nourrissante”. Répète-t-il sans cesse, lorsqu’il parle de son art.
Deux autres albums sortent de la besace de cet infatigable artisan de la musique. «Ozanam» dans lequel, un clin d’œil est fait à la cité qui l’a vu grandir, une banlieue populaire de Schœlcher en Martinique. Album passerelle par excellence, il vous promène dans des fusions diverses ; extirpant Chyco Siméon de la sempiternelle classification, taillant au passage des croupières aux adeptes des mises en case. Lui ne se sentant mieux que dans cette liberté de jouer de la musique et rien que de la musique, pour toucher les âmes.
14 pistes qui vous baladent dans des ballades comme dans cette reprise chaloupée et swinguée de Redemption Song…14 effluves aux accents jazzy macérées dans des épices caribéennes, qui vous procurent émerveillement. Chyco Simeon vous surprend, vous désarçonne à la première écoute. Il est imprévisible dans son approche et c’est ce qui ajoute toute la saveur à sa musique.
Même si le lyrisme de sa basse est nourri par le jazz, il ne fait pas de doute que Chyco Siméon, par la voie/voix qu’il a choisie, celle de l’identification qu’à la seule et unique musique, apporte, comme tous les grands musiciens, un sacré bol d’air frais par son approche, en ouvrant une perspective qui pourrait inspirer plus d’un.
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