©TRIBUNE2lARTISTE/ Zara McFarlane
Les rendez-vous de l’Erdre ne pouvaient espérer meilleure clôture de leur saison que le finish offert hier par la londonienne Zara McFarlane. Aussi antichambre du Rezzo focal (né de la volonté du festival Jazz à Vienne de porter sur le devant de la scène les nouveaux talents du jazz), les RDV de l’Erdre confirment année après année qu’ils sont une véritable vitrine de la région, plus encore, une réelle tribune de la musique, et en particulier “des” jazz. Le jazz y est courtisé par et dans tous les genres. Une approche qui éclaire sur ce qu’est finalement en réalité le jazz, une musique non élitiste, mais d’ouverture et assez réceptive.
Sur la scène de Mix-Jazz Pour clôturer cette fructueuse et belle saison, les organisateurs ont misé sur la jeunesse, la fraicheur, l’audace mais surtout la qualité pour un festival qui, rappelons le, est le tremplin par excellence des jeunes talents du jazz. Sa fulgurante ascension et son omniprésence sur les scènes mondiales en font aujourd’hui une, parmi les ténors de sa discipline… et pourtant ! Il n y a pas longtemps que Zara McFarlane fait l’objet d’autant d’attention. En peu de temps, elle représente cette fraicheur musicale et cette jeunesse qui aujourd’hui, apportent un souffle nouveau dans leur art.
L’insolence certaine de son talent, sa maturité sur scène, hier encore, ont parlé aux RDV de l’Erdre dès son apparition. Accompagnée de sa garde, toute aussi jeune que talentueuse, Zara McFarlane a fait parler sa puissance, sa douceur, toute sa grande classe. De nombreux spectateurs qui pour certains découvraient la londonienne, tombaient également sous le charme de sa maestria. De sa jeune garde composée de Peter Edwards (piano), Binker Golding (sax ténor), Max Luthert (contrebasse), Moses Boyd (batterie), Zara McFarlane ne peut que donner le meilleur d’elle-même ; car dans cet ensemble, c’est l’harmonie des différents talents individuels qui est la chose musicale, la mieux partagée.
Dans le registre jeune et nouvelle tendance jazz, il faut noter la très bonne prestation quelques heures auparavant, de la jeune saxophoniste Alexandra Grimal et son octet. Sur la scène Sully (une des nombreuses scènes du Rdv), la saxophoniste a proposé un jazz électroniquement enrichi, le tout avec les volubiles notes du guitariste brésilien Nelson Veras.
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