Hier, les saveurs culinaires occupant la grande cour du parc d’exposition pour contenter les papilles avant et entre deux concerts, la musique elle, a regagné la scène du parc, là où le mieux, elle s’exprimera pour les prochains jours et a commencé à s’est exprimer dans la soirée.
19 heures, la scène gratuite (comme il y en aura tous les jours au festival a partir de 19 heures) appelée Scène de la Marmite a été assurée par Philomène Irawaddy 5Tet (chanteuse franco-américaine), avec Alain Jean Marie au Piano, Anne Paceo a la batterie, David Prez au Saxophone et Viktor Nyberg contrebasse.
La Surprise venue du Luxembourg: Le Trio REIS-DEMUTH-WILTGEN
Sur la scène du parc, le public venu nombreux pour Richard Galliano, a eu et nous avec, l’énorme surprise, évidemment pour ceux qui ne le connaissait pas, de découvrir l’excellent trio luxembourgeois : Reis-Demuth-Wiltgen. Les trois luxembourgeois qui ont bourlingué et cumulé chacun une considérable expérience à travers le monde, a crée la sensation en cette première journée et pour leur première participation au festival saveurs jazz.
Musique énergisante, le trio composé de Michel Reis au piano, Marc Demuth contrebasse et Paul Wiltgen batterie, a simplement conquis le public par son entrain sur scène et la fraicheur de son jazz. Belle surprise et un des temps forts fort du festival à n’en pas douter, comme le prévenait l’organisation. Ce trio est éblouissant sur scène et donne l’envie de le suivre tant il vous captive.
Puis survint Richard Galliano et son cinéma-concert.
Que dire de l’accordéoniste ? Sinon qu’il a été le maitre de l’espace et du temps par une magistrale prestation offerte au public. D’abord 45 minutes de cinéma-concert, durant lesquelles, accompagné de Nicolas Folmer à la trompette, Mauro Negri à la clarinette, Sylvain le Provost à la contrebasse et Mattia Barbieri à la batterie, Richard Galliano a musicalement revisité la Strada de Fellini. Pendant que les images défilaient sur les écrans, le maestro et son band gratifiaient le public des notes subtilement et délicatement jouées. Du grand Art !
La suite, après une pause de 10 minutes, n’a été qu’un récital à la Galliano…apportant une touche encore plus tendre, subtile et délicate à l’œuvre de Nino Rota. C’était tout simplement exceptionnel !
Sur ces bases, le festival saveurs jazz est réellement lancé et de quelle manière !
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