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Ferté Jazz 2014: Richard Galliano joue la note de fin du festival.

C’est sous les acclamations du public après les ultimes et subtiles notes de l’accordéoniste Richard Galliano que la troisième édition du festival Ferté Jazz 2014 a, le dimanche 8 juin, pris fin hier à la scène de l’Esplanade. Le rideau est bel et bien tombé et les entrées du chapiteau fermées sur la place du Pâtis de Condé, à La Ferte-sous-Jouarre. Le festival Ferté Jazz 2014 a dit au revoir à son public avec la promesse de se revoir l’année prochaine ; un festival qui aura été un beau triomphe de la musique et une réussite totale dans tous les aspects.

Débutée comme à son habitude sur la scène gratuite du Kiosque a 16heures par le Nicolas Dary 7tet puis par les sonorités bluezzy du Hard Time Killing Boys en passant par la prestation tout en douceur et en couleurs de la franco brésilienne Agathe Iracema qui, du haut de ses 22ans s’affirme comme une incontournable voix du jazz, la journée s’achèvera à minuit sous le chapiteau avec le duo Airelle Besson & Nelson Veras en première partie de la soirée consacrée à Richard Galliano.

Hard Time Killing Boys ©Pascal Martos|Tribune2lartiste.com

Agathe Iracema : une voix, une présence, une maturité scénique qui mènent vers la voie des grands…
Lorsqu’elle monte sur scène, Agathe Iracema donne l’impression par l’aisance qu’elle dégage, d’avoir tellement d’années de métier derrière elle; tellement tout semble facile, naturel et aller de soi. Elle n’a pourtant qu’à peine 22 ans,mais semble habitée par le virus du jazz. En communion parfaite avec le public et ses musiciens, elle vous séduit, vous assomme. Elle passera ce 18 juin au New Morning, une occasion d’aller apprécier cette ensorcelante maturité scénique qui semble innée chez cette sympathique chanteuse.

Agathe Iracema ©Tribune2lartiste

Richard Galliano enflamme la scène et éteint les projecteurs sur le festival…
Dernier protagoniste en lice de cette 3ième édition du festival Ferté Jazz, c’est en apothéose que Richard Galliano accompagné  par Nicolas Folmer à la trompette, Mauro Negri à la clarinette, Sylvain Le Provost à la contrebasse et Mattia Barbieri à la batterie, a conclu la soirée par des lectures aussi personnelles que pertinentes aux accents jazz, les compositions de Nino Rota…

Jean-Jacques Dikongué

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