Dans son dernier opus intitulé “Impressions of Ella“, Robin McKelle ne s’est pas privée d’aller titiller les monstres sacrés du jazz, du gospel, de la soul et du rhythm and blues. Si on n’a pas suffisamment confiance en soi, on ne pourrait se permettre. Et d’en revenir avec des réinterprétations de toute beauté. Une prise de risques qu’elle assume et qui est dans son ADN. Lors d’une entrevue, qu’elle nous avait accordée, elle avouait :” Je suis dans cette logique de prise de risques ce, depuis que j’ai décidé de faire de la musique, mon métier.”
Une fois de plus, la prise de risque de cette Musicienne qui s’interdit tout cloisonnement, qui se refuse à toute approche carcérale de son art, a payé. C’est dans cet élan, lors de la cérémonie des Victoires du Jazz en la nuit du 5 septembre dernier, qu’elle a, en duo avec le pianiste Laurent Coulondre, offert à l’audience avec beaucoup de maestria une autre lecture de Ray Charles. Elle qui y était en tant que présidente d’honneur. Amputée d’autres éléments, elle va chercher Ray Charles dans Hallelujah I love Her So, dans une configuration minimaliste et délivre une copie qui, s’il avait encore été de ce monde, avec un grand sourire, Ray Charles lui aurait dit quelque chose du genre: “Amen Robin, I love you so…”
Comme dans Heart of Memphis, en s’appropriant ainsi Hallelujah I Love Her So, Robin McKelle nous rappelle, en paraphrasant Platon, que pour comprendre un-e artiste-musicienn-e, écoutez ses interprétations.
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