Pour boucler la boucle de la journée du 6 février, retour dans la salle Lucas, pour un finish aux accents soul-funk-rnb-afro avec quelques pointes de jazzy. Belle découverte, que celle du sierra-léonais Bai Kamara Jr, l’enfant du pays, qui avait la responsabilité de faire partir le public avec cette sensation d’une soirée bien terminée donc réussie.
Il faut dire que Bai Kamara Jr était sur ses terres, en terrain conquis. Lui qui, depuis plus d’une vingtaine d’années maintenant, est installé en Belgique. L’homme a plutôt été bien gâté. Une formation de neuf musiciens, excusez du peu !
S’il avait l’avantage du terrain, du public, il faut aussi dire que les attentes étaient grandes et il ne fallait surtout pas décevoir. Mais lorsqu’on est Bai Kamara, on ne se laisse pas impressionner outre mesure ; l’homme a du métier dans les doigts, dans la voix et la scène, il connaît. Véritable performer, l’homme a assuré et les fourmis qui avaient investi les jambes des uns et des autres, en ont eu aussi pour leur compte.
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