Live

Une fin en apothéose aux Saveurs Jazz par deux esthètes : Michele Hendricks et Gregory Porter.

En toute chose, c’est la fin qui est essentielle disait l’autre et belle ajouterons nous. Un aphorisme qui prend toute sa signification, lorsqu’on l’insère dans le contexte d’un concert de musique, avec des artistes de la dimension de ceux qui, hier, ont clôturé  la neuvième édition des Saveurs Jazz Festival sur la scène du Parc.  Un finish 100%  jazz, qui a fait du bien à tous ceux qui ont trouvé que le festival de jazz portait enfin bien son nom. Un son de bien meilleure qualité qu’il ne l’a été lors de certaines soirées, pour mettre en exergue toute la maestria des artistes programmés pour la soirée.

Deux artistes disions-nous plus haut, à la réputation internationalement faite, des virtuoses, des esthètes :

                                                    Michele Hendricks©Tribune2lArtiste.com

Michele Hendricks : Fille de son père, elle entretient à merveille, aussi bien le patronyme que l’héritage musical, tout en ayant son propre univers. Cette grande admiratrice d’Ella Fitzgerald, lui a consacré un disque au titre de “A Little Bit of Ella (Now & Then)“. Grande scateuse devant l’éternel, la jazzwoman Michele Hendricks a tout simplement été lumineuse hier soir dans cet exercice, à l’image des Dee-Dee Bridgewater ou Dianne Reeves. Reprenant les chansons de son album, d’Ella Fitzgerald ou de son père (Jon Hendricks), une line-up composée de : Olivier Temime au sax, Arnaud Mattei au Piano, Bruno Rousselet à la basse, Philippe Soirat à la batterie, Michele a illuminé le chapiteau par ses fulgurances.

                                                 Gregory Porter©Tribune2lArtiste.com

Gregory Porter : Avec lui, reviennent les qualificatifs tels que, énorme, géant, magnifique,  pour décrire chacune des performances de the Voice. Reconnaissable à son éternelle cagoule, hier soir encore, le colosse de Sacramento n’a pas dérogé à sa réputation, il a séduit le public segréen, qui le découvrait pour la première fois. Avec une solide équipe, des éléments qui se valent et de véritables tueurs, Gregory Porter a impérialement déroulé.

Jean-Jacques Dikongué

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