La pochette comme le titre de l’album rappellent une carte postale d’un lointain pays exotique avec les curiosités qui vont avec. De quoi alimenter nos a priori, et nous rapprocher ou alors nous éloigner.
Pourtant, même si on peut reconnaitre le moine par l’habit, il faut toujours se souvenir que : l’habit ne fait pas le moine. De même que la pochette d’un album ne dit encore rien sur la bonne ou mauvaise qualité de son contenu. Et Pace of Mind est bien l’illustration de cet adage.
Sur les 5 plages d’une durée de 45 min.82, Pace of Mind vous stupéfait, vous décontenance. Résultat de la transgression dont se nourrit l’album, livrant de fait les merveilles d’une rencontre entre la transe du sitar électrique de Purbanyan Chatterjee (originaire de Calcutta-Inde) et le groove à la batterie de Michel Seba, la percussion de la basse de François Garny puis la finesse de Manuel Hermia au bansurî et au sax.
Pace of Mind est un univers qui surprend agréablement. Une musique qui nous sort du conditionnement mental auquel nous nous sommes habitués à la seule évocation du mot sitar; loin des différents clichés exotiques communément et officiellement véhiculés et admis.
*Pace of Mind est sorti à la mi-avril en Angleterre (distribution Discovery) et dans le Bénélux (distribution Xango Music).Il est aussi en distribution digitale avec Believe.
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