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Marcus Miller assomme la sixième édition du festival par sa magistrale performance.

Certains signes ne trompent pas. Les interminables files d’attente pour acquérir le précieux sésame, suffisaient à faire la preuve que Marcus Miller était attendu et démontraient par la même occasion qu’il fait toujours recette. S’il est admis qu’il existe des bêtes de scène, alors qu’on se le dise, Marcus Miller est l’une des plus redoutables d’entre elles.

Le concert de ce soir ne se raconte pas. Il se vit, et il fallait être là. Pénurie de vocabulaire ? Peut-être, et nous le concédons volontiers. Comme la plupart des spectateurs présents, nous ne voulons pas rabâcher les sempiternels : époustouflant, magique, une tuerie, une mémorable claque etc. Parce qu’il y avait de tout cela et au-delà dans ce Afrodeezia Tour. Ce qu’était la prestation de Marcus Miller ce soir, c’est justement ce que les mots n’arrivent pas à exprimer.

La prestation de ce Marcus Miller nous suggère juste cette interrogation : Et si, par cette indicible mais néanmoins magistrale démonstration de son savoir-faire, Marcus Miller avait tout simplement tué la sixième édition des saveurs jazz ? C’est un journaliste belge qui résume la situation :” Dieu sait que des concerts de Marcus Miller, j’en ai vus ; mais celui de ce soir, il me manque des mots pour le qualifier. C’est de la grâce ! Il s’est fait plaisir ici et en a donné.” C’est dire que  le public de ce soir au Saveurs Jazz a été au bel endroit, au beau moment avec ce Marcus Miller là.

 

©Tribune2lartiste/Marcus Miller/Saveurs Jazz

 

Marcus Miller s’est lâché comme rarement on l’a vu. Il s’est amusé, il était liberté. Sans le vouloir, il a mis la pression sur les prochains protagonistes. Sa prestation sera la jauge et sera dans les esprits.La barre a été mise à un niveau difficilement atteignable qu’on veuille l’admettre ou non. Et, on peut même mettre au défi le concerné, de rééditer pareil exploit…il est moins sûr qu’il y parviendra.

Le Marcus Miller de ce soir, venait d’une autre dimension. Accompagné de ses lieutenants, baignant dans la même énergie, ils ont littéralement assommé le festival. Une performance partie pour ne pas être battue de sitôt. C’était tout simplement marcustouflant !

 

Jean-Jacques Dikongué

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