Sur la scène du Royal Festival Hall, une amitié de plus de 60 ans qui lie le bugliste, trompettiste sud-africain Hugh Masekela et le pianiste américain Larry Willis. Une amitié qui prend sa source dans les murs de l’université et qui semble ne prendre aucune ride malgré les années…
C’est aussi en storyteller que s’est présenté Hugh Masekela en la date du 15 novembre dernier, pour avec beaucoup de doigté, gérer les 2 heures qui leur étaient imparties. Si les deux septuagénaires affichent plutôt une bonne forme physique, le temps qui passe imprime somme toute ses marques. Il est ici à saluer, le mérite de Huhg Masekela qui, deux heures durant, sans geindre, est resté debout. Et cela est déjà une performance en soi.
Deux bonnes heures durant lesquelles, Hugh et son acolyte (plutôt contemplateur de la verve de son pote) ont exhibé, reprenant leurs chansons, les rencontres tissées le long du parcours. De Herbie Hancock à Myriam Makeba en passant par Coltrane, Hugh a tenu à rendre hommage à ces personnes qui ont compté, nous contant avec les mots ensuite avec les instruments, le comment de la rencontre…le comment et le pourquoi de telle chanson etc.
Le reste, c’est la classe de ces monstres sacrés qui a parlé…pouvait-on en attendre autre chose ?
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