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Herbie Hancock, le caméléon fascine toujours.

A 83 ans, on ne s’en lasse toujours pas. On a toujours envie de voir et d’entendre son rire, d’écouter ses anecdotes mais surtout de le voir slalomer sur les touches de son instrument et nous sortir des herbiesques, dont il est le seul à en fabriquer. Herbie Hancock reste tout simplement unique et génial.

Herbie Hancock /©Tribune2lArtiste

Depuis 4 éditions maintenant, le piano jazz est à l’honneur à la Fondation Louis-Vuitton. Pour la 4ème édition, qui a eu lieu les 11, 12 et 13 mai dernier, la fondation a fait appel à l’un parmi les plus grands influenceurs, l’un des plus grands créateurs, innovateurs du jazz et d’autres rythmes, Herbie Hancock en personne. En liaison avec l’exposition des peintres Jean-Michel Basquiat & Andy Warhol, qui continue et vaut bien le détour.

Elena Pinderhughes & Herbie Hancock/©Tribune2lArtiste

Rappelons que les précédentes sessions de piano jazz à la fondation Louis Vuitton ont vu passer entre autres pianistes Brad Mehldau & Yaron Herman ; ou encore en 2019, pour la présentation de son album « Ballades », le magicien de Pittsburgh (Ahmad Jamal), qui s’en est allé composer avec et pour les anges, il y a quelques jours…
Si Herbie Hancock n’est plus à présenter, ce qu’il faut retenir de ce génie, est qu’il compte parmi les plus grands expérimentateurs de son art. Un explorateur qui n’a eu de cesse d’ouvrir son art à de nouvelles lectures, par des expériences. Une approche expérimentale, synonyme d’un musicien libre, d’une créativité exceptionnelle. Cette liberté qui lui permet de continuer à émerveiller son auditoire.

Herbie Hancock & Trevor Lawrence

Cette liberté que prône le Jazz et que la Fondation Louis Vuitton, les staffs des musiciens se doivent d’appliquer et de promouvoir également…et savoir que, ce qui est valable pour la musique, l’est également pour d’autres disciplines et individus.
Autour de son noyau central composé de James Genus à la basse et de Lionel Loueke chant et guitare, sont venus se greffer cette fois, le très énergique Trevor Lawrence à la batterie et la captivante Elena Pinderhughes à la flûte et au chant. Un quintet qui a tout pour vous plaire, vous ensorceler, comme nous avons une fois de plus, été emballés. A ne pas manquer, si dans vos environs.

Jean-Jacques Dikongué

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