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Boney M Tribute, la légende continue somme toute…

Que reste-t-il du groupe Boney M ? La question qui a surgi à la vue de quelques instants de leur prestation d’hier, postés sur facebook. N’est-ce pas délicat comme question et plus délicate doit être la réponse. Qui mieux que le public pour donner une meilleure réponse à chaque prestation scénique d’un artiste-musicien ou d’un band comme celui dont il est question.

Si la question est de savoir qui aujourd’hui fait partie du groupe Boney M ? Alors il faut retenir que le groupe depuis sa dislocation en 1986, les choristes fondatrices et historiques telles que Marcia Barrett, Liz Mitchell et Maizie Williams parties, s’est reformé en 1989 avec Bobby Farell toujours en poste, après une escapade de deux ans également (1982-84) et y a fait rentrer Anthea Farell et Maureen Laurens. Viendra les rejoindre en 2001, Beckie Bell.

Anthea Farell & Orlando/©Tribune2lartiste.com

 

La voix du groupe qui était Bobby Farell décédé le 30 décembre 2010 en Russie, a été d’abord assurée d’abord par Reggie Tsiboe ; et de nos jours, c’est Orlando qui est le chouchou entre ces dames. Avec son style, son sens de l’humour assez prononcé, tente de faire oublier le légendaire Bobby Farell. Fait est qu’en dehors des instrumentistes (autres que ceux utilisant la voix) et les chœurs supplémentaires, les voix « leads » (Anthea, Maureen, Beckie et Orlando) ont la particularité de venir toutes des Antilles. C’est donc suite au deces de Bobby Farell, que la décision est prise par les filles de faire perdurer sa mémoire que le Tribute to Boney M voit le jour.

Beckie Bell & Maureen Laurens/©Tribune2lartiste.com

 

Est-ce que ce Boney M Tribute est aussi performant sur scène ? De la section cuivres au bassiste, en passant par le guitariste, le pianiste et le batteur, l’assise est bonne et harmonieusement huilée, pour faire danser le public ; et pour les puristes, se retrouver dans ce que produisait techniquement parlant, les musiciens en studio qui ont produit les Rasputin, Rivers of Babylon, Daddy cool et autres hits qui ont fait la renommée internationale de ce groupe. Celles et ceux désireux de remonter le temps et de vivre leurs années disco, peuvent, sans crainte aucune, aller voir Orlando et ces dames se trémousser sur la scène tout envoyant quelques fulgurances du temps de la fraicheur de leurs printemps. Leur décontraction, le sens du partage par échanges avec le public compensant ce que l’on pourrait trouver comme bémol. Mais l’ambiance est bon enfant et on prend du plaisir.

Jean-Jacques Dikongué

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