Les BIS (Biennales Internationales du Spectacles), ce sont aussi l’occasion et le rendez-vous pour tous (artistes, professionnels du spectacle) de se rencontrer, de se faire découvrir par le biais des shows cases d’une trentaine de minutes chacun. Une vraie épreuve pour les artistes qui se prêtent au jeu.
Et à l’image des précédentes éditions, celle de 2018 (huitième du genre) n’a pas dérogé à la règle. Elle a offert cet inattendu que l’on espère, que l’on attend même si on ne veut pas se l’avouer. La surprise, la bonne surprise. Celle qui consiste à découvrir un artiste qui se livre, et, en si peu de temps, réussit à captiver et à convaincre son auditoire par la qualité de son spectacle. Une vraie prouesse, quoi qu’on dise.
La SACEM avait, durant les deux jours, par le biais de sa Scène Sacem Bis, proposé lors de cette édition, une programmation qui conjuguait aussi bien éclectisme et talent. De laquelle les artistes Mamani Keita & Mike Ladd, Moh ! Kouyaté et Norma, ont particulièrement su captiver notre intérêt. Si Mamani Keita & Mike Ladd, tout comme Moh ! Kouyaté commencent déjà à faire figures de briscards, la jeune toulousaine Norma a confirmé les espoirs et les promesses qu’elle suscite à chacune de ses apparitions.
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