L’avantage avec Sarah McKenzie est qu’elle a cette latitude de slalomer majestueusement entre deux instruments, la voix et le piano. De fait, lorsque vous avez la saugrenue idée de vouloir la coincer sur l’un, elle vous surprend sur l’autre. Et au fort de son inspiration, elle se saisit des deux pour vous convaincre.
La phase de polissage du potentiel qu’elle a démontré jusqu’à lors dans les deux précédents albums qu’elle a commis terminée, dans We could be Lovers, qui sortira le 18 septembre prochain sous le label Impulse, l’australienne confirme et franchit un cap. Plus mature, mieux aguerrie, Sarah McKenzie démontre dans ce nouvel opus, la même aisance comme tant dans le rôle d’interprète que celui d’auteur-compositeur.
We could be Lovers, 11 pistes dont 8 interprétations et 3 compositions personnelles. Dans les interprétations Sarah McKenzie fait des lectures personnifiées et intelligentes allant de Gershwin à Duke Ellington en passant par l’immense Betty Carter etc. Pour ce qui est de ses compositions, au-delà du déjà connue quoi, quoi quoi (piste 8), Sarah McKenzie entérine son statut d’auteur compositeur de classe dans This is it, I Quit (piste2). Que dire de We could be Lovers (piste 3) qui donne son nom à l’album ? Une fraiche douceur !
En plongeant dans cet opus, il n y a aucune raison de ne pas répondre positivement à la proposition de Sarah McKenzie and definitely be lovers. Et pour conclure cet acte, rien de tel que d’aller voir l’artiste sur scène les 8,9 et 10 octobre prochain au Duc des Lombards pour les parisiens. En écoute “That is It, I quit”
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