Raymond Tchengang appelé à comparaître le 24 août prochain au tribunal de petite instance de Douala-Bonanjo.
Le président directeur général de la maison de production RT $ Star l’an 2000 est accusé par son poulain Guy Watson, l’auteur de la chanson à succès « mignoncité » d’exploiter ses œuvres musicales sans lui reverser la moindre rémunération. Avec la bénédiction d’un contrat dont les principales clauses réservent 90% des bénéfices au producteur.
C’est à la faveur de son titre à succès que le principal détracteur de Raymond Tchengang, Guy Merlin Nzeuga Watat, a raflé tous les prix: révélation musicale, meilleur vente et meilleur artiste masculin grâce à son premier album « mignoncité ». Ces hommages lui ont valu une montée en puissance. La ,production de ce titre est la conséquence d’un contrat riche de 16 articles, signé avec la maison de production RT $ Star l’an 2000. Celui-ci lie les deux parties pour une durée de cinq ans renouvelable à compter de la date de sortie officielle de l’album.
L’article 6 interdit à l’artiste de se produire en spectacle sans l’accord de son producteur. L’article 11 quant à lui, donne au producteur le droit de régler à titre de rémunération à l’artiste, une redevance représentant 10 % des ventes de CD cassettes. Après déduction de toutes les charges inhérentes à la production engagée pour la réalisation de l’album. Guy watson pense aujourd’hui voler de ses propres ailes et dit avoir été induit en erreur. Il martèle même que ses revenus sont détournés par son producteur qui s’en met plein les poches.Tant au Cameroun qu’à l’hexagone. C’est pourquoi, le 26 juillet dernier, il a cru bon à travers son conseil d’introduire ces motifs au tribunal pour une assignation en nullité de contrat qui est encore à sa première année. Dans sa plainte, l’auteur des titres « mignoncité et bisou sur les lolos » soutient que son producteur aurait empoché la somme de 24 millions de FCFA pour 12 mille CD vendus,sans lui reverser un centime.
Ingratitude !
Raymond Tchengang a été approché par la tribune 2 l’artiste qui veut en savoir davantage sur cette rocambolesque cabale. Il se dit être surpris de ce revirement et des déclarations de son poulain « Guy watson est un enfant que j’ai connu sale. je l’ai lavé. il ne ressemblait à rien surtout pas à un artiste. Lors de notre première rencontre, j’ai donné un million de FCFA à Tchop Tchop pour refaire sa garde robe afin qu’il ressemble à quelqu’un » a déclaré le producteur. Par la suite, il a brandi toutes les décharges financières auprès de la maison de production RT $ Stars l’an 2000 par Guy Merlin Nzeuga Watat(Guy watson). Le 11 aout 2010,l’artiste a encaissé la somme de 1 200 000 FCFA concernant le droit du studio ainsi que la promotion de son premier album. Deux autres versements de deux millions,chacun respectivement le 21 et le 24 août concernant le montage, tournage des clips, duplication DVD et diffusion spot télé et radio. Guy Watson qui est pourtant lié par un contrat dont l’article 6 lui interdit de se produire en spectacle sans l’accord de son producteur le fait partout où il le désire sans autorisation préalable de sa maison de production.
Toutes ces prestations sont payées au prix fort dans les poches de l’artiste. Lors de son dernier spectacle du 29 juillet 2011, il a touché 350 mille FCFA, pour prester au palais des sports de Yaoundé. Une attitude qui devrait être réprimandée s’il fallait respecter les clauses du contrat. Mais,le producteur en a saisi son ignorance pour le laisser s’épanouir. « Je ne comprends pas cet acharnement contre ma personne d’un enfant que j’ai sorti de la boue, j’ai étouffé une affaire de braquage dans laquelle il était impliqué non seulement pour ne pas ternir l’image de ma maison de production, mais la sienne aussi. Surtout qu’il est au début de sa carrière. Je l’ai amené en France. Pourquoi cette ingratitude ? De toutes les façons, je sais ça ne vient pas de lui. Il est manipulé par certaines personnes qui veulent se payer ma tête. Il est utilisé pour leur faciliter la tache ». Son soutien à l’actuel Pca de la société Camerounaise des droits d’auteurs lors des dernières échéances électorales et qui lui a valu sa place au conseil d’administration n’est pas vu d’un bon œil par certains. Une chose est sûre , après le 24 août prochain, les deux parties devront respecter les clauses du contrat au cas où la demande d’assignation en nullité du contrat introduite par Guy watson est jugée irrecevable. Seule la justice est le maître. Nous attendons le verdict.
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