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Le mot est tellement galvaudé aujourd’hui, qu’il parait mal à propos de l’utiliser. Et pourtant, s’il y en a une qui le mérite et dont l’usage est justifié, c’est bel et bien la marocaine OUM (Oum El Ghait Benessahraoui). Pour l’anniversaire de Zarabi, son dernier opus (sorti le 22 septembre 2015) pour lequel elle a donné rendez-vous à son public parisien hier soir à la Cigale, la gracieuse a confirmé la classe et le rang qui sont les siens.
Pour l’occasion, le sol de la Cigale n’était pas couvert de tapis faits de vieux vêtements, mais de pétales de roses. C’est dans ce décor glamour et coloré que la saharienne a offert un spectacle de toute beauté. Le charme, la sensibilité, la performance et l’engagement font le lit de la personnalité musicale de l’auteur de Zarabi. C’est ainsi que les thèmes qui lui tiennent à cœur et présents dans l’album sont visités sur scène avec la même fidélité.
Pour cet anniversaire, l’artiste a fait encore montre de générosité en interprétant sur scène et pour la première fois, lagrimas negras de la cubaine Maria Teresa Vera, nous dévoilant pour le coup, son amour pour Cuba et sa musique. D’ailleurs le contrebassiste et le saxophoniste, tous deux cubains, par leur prestation appuyée, n’ont fait qu’apporter le crédit à l’ancrage cubain de OUM.
En première partie, puis interviendra sous invitation de Oum, Basel Rajoub, saxophoniste syrien dont le langage est un mélange entre jazz et les traditions musicales de ses origines.
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