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Annick Tangorra, livre son “Printemps” avec beaucoup de sensualité.

Si vous êtes en panne d’idées originales de cadeaux pour offrir à votre Valentin ou à votre Valentine (ainsi la saint valentin dans le pays de Manu Dibango  et de Richard Bona), Springtime, le nouvel opus de Annick Tangorra, se positionne aussi comme la meilleure alternative aux roses et autres gadgets, par la douceur, la sensualité, l’originalité et la tendresse qu’il offre.

Springtime, un album, une voix qui se prête aisément pour, ainsi Annick Tangorra : «…exprimer les sentiments profonds, à travers la beauté de la musique et des mots…Une randonnée intérieure peuplée de papillons, de mimosas, de soleil, où la rêverie et la langueur se mêlent. Springtime, pour continuer à habiter poétiquement la terre. Le beau, le bien, le juste, une triade dont je fais ma devise et mon étendard… »

Tel un digger, Annick Tangorra est allée piocher dans une foultitude de sonorités et de personnalités pour concocter un album de cette trempe et que certains, à juste titre, qualifient d’album de la maturité. Allez titiller les platebandes d’un Herbie Handcock dans Mimosa, d’un Duke Ellington dans Melancholia et de Michel Petrucciani Cantabile rebaptisé Cantabile for Lady Day, est loin d’être une sinécure, encore moins un ânonnement.

Un travail qui met en évidence le génie d’un Mario Canonge à la réalisation, la féerie des doigts d’un Alain Jean-Marie au piano, Arnaud Dolmen à la batterie, Adriano Tenorio aux percussions etc…

Avec Springtime, Annick Tangorra confirme tout simplement sa place dans la cour qui est la sienne. La cour de celles et ceux qui impulsent, innovent et deviennent la référence. Springtime, est-ce juste une lilltle princess qui s’exprime ? Que nenni ! Mais plutôt une princesse du jazz qui une fois de plus, nous ouvre les portes de son royaume aux différentes magies et nous ensorcelle par le voluptueux et le sensuel de sa voix.

Crédit photo:Rodolphe Gonzalez.

Jean-Jacques Dikongué

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