’’Freedom calling’’, le premier album de Cécile Doo Kingué, guitariste de classe.

Cécile Doo KinguéInstrument qui symbolise une certaine bestialité, à partir duquel les hommes font la démonstration de leur ‘masculinité’, elle l’a dompté et imposé sa signature avec une hormone plus douce, plus raffinée. Elle, c’est Cécile Doo Kingué, multi instrumentiste et avant tout excellente guitariste dont l’électrique.

Look à la Angélique Kidjo dont elle est aussi fan, Cécile Doo vient de commettre son premier opus, après avoir été aux côtés de plusieurs artistes et de plusieurs scènes. Participation dans le premier album de Corneille, en side-woman avec Tricia Foster et Senaya et ayant également assurée les premières parties de Manu Dibango ou Youssou Ndour.

Cette camerounaise née à New-york et aujourd’hui montréalaise d’adoption a toujours affiché un goût pour un anticonformisme que l’on a traduit à tort ( ?) pour de la provocation. C’est fort de cette nature à revendiquer sa liberté que son premier album porte le titre de « Freedom Calling ». Album de 12 titres, Cécile Doo Kingué fait une irruption fracassante dans le blues et y appose sa griffe, son look et son esprit. Comme pour montrer sa maturité musicale, la guitariste a décidé d’y jouer de tous les instruments avec la même maestria que celle qu’on lui reconnaît à la guitare électrique.

’’Freedom calling’’ est l’album d’une ‘ marginale’ qui vient de faire la preuve qu’elle est une valeur sure de la musique et compte y évoluer à sa façon.