Les Varady, la musique comme à la maison.

Andreas est chez les Varady, celui qui attire les regards et les projecteurs, attise les curiosités. Il est la coqueluche de la sphère jazz. Dans cette famille, la constante et le langage le mieux utilisé est la musique. Elle doit surement couler dans les artères, faire partie du quotidien. La certitude est, aussitôt que l’occasion se présente, les Varady la saisissent et se la jouent en partitions. Andreas à la guitare, Bandi à la guitare basse et Adrian à la batterie.

Mais pourtant, c’est Andreas qui polarisent les attentions. Avec sa Benedetto Bambino Deluxe qui ne passe pas inaperçu, et pour cause le vif de son rouge capte votre regard, pendant que les doigts de son propriétaire caressent son manche pour reproduire un coup du George Benson, un autre coup du Wes Montgomery avec un déconcertant détachement, du haut de ses 18 ans.

©Tribune2lartiste.com/Quincy Jones et ses protégés dont A.Varady extr. gauche
©Tribune2lartiste.com/Quincy Jones et ses protégés.

 

Né en Slovaquie, Andreas Varady, selon sa mère, présentait des prédispositions pour la musique : «J’ai su qu’il y avait de la musique en lui.» Malgré cet attrait naturel pour la musique, Andreas est initié à cet art par le bassiste Bandi Varady ; qui n’est rien d’autre que son père.

Autodidacte, Andreas émerveille à l’instar de son très illustre ainé et inspirateur George Benson. Talent qui n’a pas échappé à la perspicacité de Quincy Jones qui, depuis quelques temps, l’a également pris sous ses ailes. Sans aucun doute, la voix de sa guitare n’a pas encore fini d’étonner.