Alain Alfred Moutapam dessine un meilleur monde avec ses mots dans son recueil de poésie.

alainmPrésentation de l’auteur
Le poète Alain Alfred Moutapam est juriste internationaliste de formation, titulaire d’une licence en droit public de l’université de Yaoundé, d’une maîtrise en droit de l’université de Metz,  et d’un diplôme de 3e cycle en fonction publique internationale, option: culture et  développement de l’école des hautes études internationales de Paris.  Il justifie de riches expériences dans le management des projets culturels en qualité d’agent d’artistes peintres et de fondateur d’une ONG de promotion de la diplomatie culturelle et  des industries créatives pour le développement de l’Afrique.

Il a été membre du comité organisateur du festival mondial des arts nègres de Dakar en 2010 et conférencier sur le thème de la diplomatie culturelle et des industries créatives comme nouvelles voies de développement de l’Afrique.
Il est intervenu et intervient aussi  dans plusieurs colloques prestigieux, notamment à l’assemblée nationale de France, à l’Unesco, dans de nombreuses mairies françaises, au parlement européen à Bruxelles en sa double qualité de poète et d’expert culturel.

Dans le même sillage, il a eu  l’honneur d’inaugurer le 10e anniversaire de la déclaration universelle sur la diversité culturelle en novembre 2011 à l’Unesco avec son célèbre poème intitulé: ma différence recevant  les félicitations appuyées de la directrice générale de l’Unesco Madame Irina Bokova.

Sa dernière actualité: est l’organisation d’une soirée en son honneur par la mairie du 1er arrondissement de paris dans la célèbre salle de l’oratoire du Louvre le 14 mai dernier et  l’inauguration du festival de la diversité avec Jean François Legaret maire du 1er arrondissement de Paris et quelques hauts responsables de l’Unesco, Événement marqué par son discours sur l’apport de Césaire à la jeunesse nègre et à l’humanité.

Plus encore, coordonnateur de l’ONG culturelle RAPEC pendant de nombreuses annéess, il a, à ce titre, assisté à plusieurs réunions d’évaluation sur  l’impact des industries culturelles en Afrique avec l’équipe dirigeante de l’Unesco au siège de l’Unesco à Paris.

Enfin,  il est l’auteur du recueil de poèmes  intitulé: “Nouvelle poésie pour un monde meilleur” paru aux éditions Tamtamarts, qui connaît un grand succès auprès du grand public.

A écouter ses poèmes dont entre autres « Ma Différence », ou « Regardez ce qu’ils ont fait au Monde » et après l’avoir vu prester, il y a peu de place au doute sur sa vocation à produire  une poésie de très haute qualité.Quand Alain Alfred Moutapam déclame un de ses poèmes, toute sa sensibilité se révèle comme une offrande à son auditoire suspendu à ses lèvres.

De lui on peut dire également qu’il est sociologue, car sa poésie est inspirée par les questions sociétales avec ses effets collatéraux induits. Ce qui est important à noter c’est la résilience dont il fait preuve dans sa poésie, cette fois au sens de la sociologie moderne. Car il sait à la fois dresser des constats froids sur l’état de la société et poser les problèmes d’une part, mais par ailleurs, il propose des pistes de solutions.

C’est tous ces éléments mis bout-à-bout qui font de Moutapam un poète, un artiste contemporain à découvrir qui trouve toute sa place parmi ses pairs dont il se distingue se classant ainsi dans la lignée de ceux qui marquent leur temps.

Il va sans dire que son dernier ouvrage intitulé “Nouvelle poésie pour un monde meilleur” nous réserve un véritable florilège de sensations dont il a le secret…Voilà Qui est Alain Alfred Moutapam, juriste de formation, et poète par vocation ».

Qu’est ce qui a inspiré mon recueil ?
Il est inspiré  par  mes victoires et mes échecs, mes déceptions et aspirations ; mieux, par la vie dans sa plénitude et sa diversité.

J’ai eu comme une sorte d’appel intérieur et renouvelé à m’asseoir et à rédiger ces lignes au risque de passer à côté de mon destin ; un peu  comme Victor Hugo qui avait été sommé de terminer le fameux recueil »les misérables » par une voix venant de l’infini…

J’ai répondu à cet appel comme Victor Hugo jadis ;  en réalité je n’avais pas vraiment le choix.

Matérialisation du livre 
C’est un livre de poésie avec à chaque fois un thème précis et évocateur, qui interpelle chaque humain, quelle que soit la partie de la terre où son âme a décidé de s’incarner pour vivre les expériences qui lui sont nécessaires.

Qu’est-ce à dire ? Sinon que les thèmes que j’ai ici abordés sont d’un réalisme, d’une actualité et d’une spiritualité on ne peut plus manifestes, Chacun s’y retrouve : le riche, le pauvre, le mendiant, le chômeur, l’intellectuel, la veuve, l’amoureuse, le chercheur de Dieu, l’athée, etc.

C’est un livre qui nous place au centre de l’altérité en nous la faisant vivre ses richesses et en nous questionnant sur ses défis ?

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Contexte de rédaction : dans quelles conditions ou situations l’avez-vous rédigé
J’ai rédigé entièrement ce livre en quelques jours quand je vivais à Neuilly sur Seine.

De fait, je traversais une période très difficile, mais  la poésie m’a sorti de ces tribulations et m’a permis de percevoir les cimes de la félicité qui  finalement réside en nous-mêmes.

La poésie est un extraordinaire don pour les humains et  singulièrement pour les africains. Toute la question est de savoir ce qu’ils font de leurs poètes et de leurs écrits ?

Anecdotes et coulisses qui entourent cette œuvre
De très belles histoires avaient déjà précédé la sortie de ce recueil et l’accompagnent depuis lors.  Des témoignages inédits et saisissants de lecteurs et lectrices connus et inconnus qui m’ont  déclaré avoir vécu des émotions rares pendant la lecture de mon recueil. J’ai aussi vu des hommes et des femmes pleurer en m’écoutant.Je ne sais ce qui du fond de leur être a pu  générer ces émotions.Je pense aussi qu’il y en a qui ont été guéris de certaines maladies ou dépressions car la poésie est thérapie.

Enfin, lorsque la directrice générale de l’Unesco «  Mme Irina Bokova » m’a entendu déclamer l’un des poèmes phares de ce recueil, « ma différence » en l’occasion de mon invitation à inaugurer  la conférence générale de l’Unesco en novembre 2011, elle a accouru vers moi me dire ceci : » Monsieur bravo pour votre talent : vous m’avez touché au plus profond de moi, vous êtes un grand poète. Que dois-je faire pour obtenir vos écrits ?

De tels témoignages, je les entends très souvent et remercie la vie de m’avoir doté d’une si belle vocation.
NOTE DE LECTURE
YANIK DOOH

Poète, diplômé ès Lettres Modernes Française
Nouvelle poésie pour un monde meilleur est le recueil de poésie paru aux éditions Tamtamarts en 2011 commis par l’auteur camerounais Alain Alfred Moutapam : poète et  juriste internationaliste, spécialiste des questions relatives à la culture et au développement.

Ce recueil de 142 pages contient 39 poèmes très intéressants du point de vue de la forme et du fond. Chacun de ces poèmes est illustré par  des peintures et des dessins originaux du maître pictural Armand Pascal Aniambossou*.  Du point de vue de la forme, le liminaire « le poète et le militant » est le reflet de cette œuvre chargée de militantisme chantant la douleur, l’espoir et l’amour pour  une jeunesse perdue. Puis l’on constate que la série des trente neuf (39) poèmes qui le suivent s’ouvre et se ferme de manière stratégique sur les poèmes « le temps est  venu » et « que vais-je t’offrir ? » qui, respectivement annonce pour l’un la couleur et la teneur, et chute pour l’autre sur le questionnement de l’importance du poète dans la vie de la jeunesse. Enfin, les longueurs variées des vers, la typologie des rimes (plates plus usitées) et la densité des poèmes trahissent quelques peu le caractère moderne ou mieux contemporain de cette œuvre.

Dans le fond, plusieurs thématiques s’y dégagent. Les plus évidentes et les plus importantes  sont justement celles du temps, de l’amour, de la misère, de l’immigration, de la différence,  de l’espoir, du rêve et de la religion qui tournent toutes autour de la jeunesse, thématique  majeure, comme des satellites. Ce texte est chargé de spleen et d’idéal, il chevauche entre une  poésie que l’on risquerait de qualifier de poésie nègre et une autre emprunte de religiosité  avec une teinte d’humanisme. C’est une poésie qui parle, décrit, peint et photographie la réalité quotidienne en dénonçant ainsi les maux que côtoient chaque jour les jeunes. De plus,  l’univers journalistique dans lequel nous plonge l’œuvre laisse entrevoir que nous sommes  peut-être en face d’une poésie que l’on pourrait qualifier de politique du fait de son  militantisme pour la jeunesse, pour l’avenir de la jeunesse, une jeunesse à laquelle le poète  offre, mieux dédie, une « chanson d’amour » après l’avoir rappelée à la raison, après lui avoir  exprimé sa « soif d’amour », après avoir hurlé sa douleur, et chanté au « crépuscule du matin », après avoir essuyé ses larmes. Mais non pas sans avoir pris la peine de lui demander  ce que lui, simple poète, pouvait lui offrir.

C’est donc là une œuvre originale et saisissante qui fait place à la beauté et à la musique des lettres, et qui bien que rappelant à la jeunesse sa situation de défavorisée, lui montre pourtant  un chemin par lequel elle pourrait passer pour accéder au monde meilleur dont le poète clame  l’idéal.